Biographie

Depuis ses débuts d'actrice en 1988, Elsa Zylberstein s'est imposée comme l'un des fers de lance de la jeune génération française. Née à Paris le 16 octobre 1969, elle suit une formation de danseuse classique pendant plusieurs années. Elle prend ensuite des cours d'art dramatique. Elle tient son premier rôle au cinéma dans le film de René Féret Baptême. Après Génial, mes parents divorcent de Patrick Braoudé, elle obtient un rôle plus important dans le film de Maurice Pialat Van Gogh et remporte avec ce film me Prix Michel Simon et une nomination au César du meilleur espoir féminin.

Elle enchaîne ensuite des films comme La neige et le feu de Claude Pinoteau, Amoureuse de Jacques Doillon, Beau Fixe de Christian Vincent, qui lui vaut sa seconde citation au César, Comment font les gens de Pascale Bailly, De force avec d'autres de Simon Reggiani. Elle retrouve René Féret pour La place d'un autre. Elle est citée une troisième fois au César du meilleur espoir pour Mina Tannenbaum, sous la direction de Martine Dugowson, avec Romane Bohringer. Après Farinelli de Gérard Corbiau et Jefferson à Paris de James Ivory, elle retrouve Dugowson et Bohringer pour Portraits chinois. L'année suivante, elle tourne Un samedi sur la Terre de Diane Bertrand, Tenue correcte exigée de Philippe Lioret, XXL d'Ariel Zeitoun, puis Metroland de Philip Saville avec Christian Bale et Emily Watson.
On a pu la voir depuis dans L'homme est une femme comme les autres de Jean-Jacques Zilbermann, Lautrec de Roger Planchon et Le Temps retrouvé de Raoul Ruiz, elle a également interprété Un ange de Miguel Courtois, Les fantômes de Louba de Martine Dugowson, Combat d'amour en songe de Raoul Ruiz et Féroce de Gilles de Maistre.

Elle était récemment à l'affiche de Qui perd gagne de Laurent Bénégui et Pourquoi (pas) le Brésil de Laetitia Masson. En 2004, elle était à l'affiche de Modigliani de Mick Davis et interprètait le rôle de Jeanne Hebuterne. On la retrouvait en 2005 à l'affiche de La cloche a sonné de Bruno Herbulot, puis de La petite Jerusalem de Karin Albou, qui signait ici son premier long métrage. En 2006, elle était à l'affiche de J'invente rien de Michel Leclerc.