Gad Elmaleh
Sa biographie, filmographie, ses premiers et derniers films.
News, vidéos et photos de Gad Elmaleh.
Biographie
Né le 19 avril 1971 à Casablanca, au Maroc, il quitte son pays natal à dix-sept ans, pour entamer une carrière d'artiste au Québec. Quelques années plus tard, il s'installe à Paris et s'inscrit au Cours Florent. Il se met alors à écrire un premier one-man-show partiellement autobiographique : "Décalages". Parallèlement, en 1996, il fait ses débuts au cinéma avec la comédie "Salut Cousin !" de Merzak Allouache. Les apparitions sur grand écran se multiplient, notamment dans des comédies : "Vive la République !" d'Eric Rochant, "XXL" d'Ariel Zeitoun, "On fait comme on a dit" de Philippe Bérenger, "Deuxième vie" de Patrick Braoudé. Mais l'humoriste démontre également une grande facilité pour les rôles dramatiques, comme en témoignent ses prestations dans "L'Homme est une femme comme les autres" de Jean-Jacques Zilbermann ou "Train de vie" de Radu Mihaileanu. En 2000, il rencontre un grand succès avec son nouveau spectacle : "La Vie normale". L'année suivante, après avoir été G.O. dans "Les Gens en maillot de bain ne sont pas (forcément) superficiels", il reprend le rôle du séducteur Dov, laissé vacant par Vincent Elbaz, pour "La Vérité si je mens ! 2", participant ainsi à un énorme hit au box-office. Sur les planches et sur l'écran, Gad Elmaleh a atteint la consécration, et bénéficie d'une popularité au summum. Après le registre doux-amer de "A+ Pollux" de Luc Pagès, avec Cécile de France, il retrouve Merzak Allouache en 2003 pour "Chouchou", dans lequel il donne une seconde vie à un personnage de travesti créé pour la scène. Tandis que durant les trois années suivantes, il cartonne avec son nouveau one-man-show, "L'Autre c'est moi", il fait équipe avec Gérard Depardieu dans "Olé !" de Florence Quentin, où il joue le chauffeur dévoué d'un grand patron ruiné, triomphe dans "La Doublure" de Francis Veber, en jouant le toujours maladroit et infortuné François Pignon, puis s'amourache d'Audrey Tautou dans la comédie romantique "Hors de prix" de Pierre Salvadori. En 2007, il aborde un registre plus dramatique et plus nostalgique via "Aime ton père" de Marco Carmel, avec Richard Berry, tout en interprétant un nouveau spectacle : "Papa est en haut".
En 2009, il est de retour à la fois devant et derrière la caméra pour "Coco", une fois encore inspiré d'un personnage issu de l'un de ses sketches, celui d'un nouveau riche très amateur de bling-bling. "L'idée n'était pas de devenir metteur en scène à tout prix explique-t-il, mais d'essayer d'atteindre au cinéma le plaisir que j'ai sur scène et que je ne retrouve que très rarement sur un plateau." Ajoutant : "J'avais envie d'aller au bout d'un projet de cinéma qui ne serait peut-être pas mieux que les autres mais qui serait moi, qui me ressemblerait complètement. Des situations aux dialogues, des décors à la lumière etc."