Comme si la marque constituait une garantie à elle seule, un Blu-Ray proposé par Disney assure une qualité d'image sans faille. Ne gâchant rien, Clones est en plus un film récent et ne déroge donc pas à là règle. Malgré un travail de photographie parfois désuet et un peu dépassé dans sa surcharge colorimétrique (la poursuite après le crash de l'hélicoptère est juste laide à vomir), on ne peut que constater les performances d'un disque ne lésinant pas sur la qualité. D'abord parce qu'il restitue parfaitement sa colorimétrie pas forcément de bon goût, mais surtout parce qu'il entretient la texture argentique détaillée sans jamais trop en faire. Paradoxalement, c'est le ''maquillage'' numérique des clones qui fait presque tâche à force de trop vouloir lisser les visages... Bien qu'il s'agisse là encore d'un parti pris purement artistique.
Retrouvez-ci-dessous nos captures Blu-Ray en Full Hd (1080p) :
Là encore, tout est fait pour décupler le spectacle et nous en mettre plein les oreilles à la moindre occasion. Si la VF n'écope ''que'' d'un DTS plein débit qui fait déjà suffisamment de bruit comme ça (seules les voix manquent un peu de poids), c'est tout naturellement le DTS HD Master Audio alloué à la version originale qui fait majestueusement la démonstration bourrine qu'on attendait de lui et plus particulièrement dans les scènes d'action où l'on froisse volontiers de la tôle. Ca cogne, ça tape, ça tambourine avec tambours et trompettes. Le produit HD de base qui reste dans le rang. C'est déjà une qualité...
Minimum syndical également côté bonus. A commencer par un Commentaire audio de Jonathan Mostow qui ne restera franchement pas dans les annales. Le réalisateur poursuit son travail de technicien au service d'un gros produit de studio avec une implication toute relative, en persistant avec beaucoup trop de redondance sur l'énooorme importance du travail des comédiens dans un film comme celui-ci... A oublier. Encore plus parfait que vous : La science de Clones (14min34) n'est qu'une featurette plutôt énervante dans sa volonté de resituer l'intrigue du film dans une réalité scientifique, comme si le postulat SF du film n'était pas assumé... Beaucoup de blabla pour pas grand-chose. Chose perpétuée dans Briser les cases (6min33) qui se rappelle enfin du comics dont est tiré le film. Enfin, les Scènes coupées (6min03) sont globalement aussi fades que les autres ventres mous du film. Quelques détails, ici et là. Rien de mémorable...