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Hell Driver est un titre Metropolitan et donc, les choses étant ce qu'elles sont, son édition Blu-Ray s'impose comme particulièrement magistrale sur le plan technique. Si l'on laisse de côté ses ambitions artistiques et esthétiques assez étranges, on ne peut que reconnaitre l'incroyable qualité d'image proposée ici. Tourné en pure 3D, le film de Patrick Lussier dispose d'une source native numérique qui explique sa texture immaculée –parfois trop propre – mais la myriade de détails et la finesse dévoilée par son piqué ciselé font du disque une démo digne d'intérêt. Comme à son habitude, l'éditeur offre une restitution aux petits oignons et les amateurs du film ou d'images criardes en auront pour leur argent. La version 3D proposée sur le second disque propose plus qu'honorablement son office en culminant les offres de projection. C'est pas très fin, mais c'est rigolo…
Même bilan : DTS HD Master audio 5.1 à fond les manettes en VO comme en VF et le spectacle décuple de sauvagerie. Prenant un malin plaisir à faire rugir des moteurs, le mixage ne cesse de faire vrombir toutes les basses possibles, il nous en met également plein les oreilles à la moindre occasion puisque les surrounds sont sollicités plus que de raison (musique, fusillades, poursuite) avec une véhémence qui s'impose dans votre salon comme si elle était chez elle.
Toujours soucieux de proposer un maximum d'éléments au consommateur, Metropolitan charge son Blu Ray d'Hell Driver d'une floppée de suppléments, pas toujours pertinents - la qualité intrinsèque du film (pas bonne) y étant pour beaucoup. A commencer par un Commentaire audio du réalisateur et de son scénariste (déjà en charge sur Meurtre à la Saint-Valentin 3D) plutôt enjoués, les bonhommes ayant souhaité faire un film fun. Mais dans le fond, on ne développe rien de réellement intéressant, le film ne l'étant pas lui-même. Dans le même genre, on notera un mode Picture In Picture plutôt soigné où de nombreuses fenêtres s'ouvrent pendant la lecture du film afin de nous proposer des interviews et images du tournage, mais également plein de petites bulles informatives s'attardant sur tout et n'importe quoi.
On ne comptera pas non plus sur Comment conduire en enfer (19min) une featurette mal maquillée en making of qui dresse rapidement la mise en place du projet, non sans contentement. Outre deux petites scènes coupées (2min) et une Interview de Nicolas Cage (10min) lors de son passage à Paris – et dans laquelle il demeure tristement funéraire, on appréciera un module appelé Les Comptes de Milton (9min) qui va à l'essentiel et ne s'intéresse qu'aux scènes d'action du film en comptabilisant le nombre de morts comme dans un jeu vidéo. L'interactivité du Blu Ray de Hell Driver se clôt sur deux bandes annonces.
