Image :
7/20
Au premier abord, le transfert de Centurion remplit très bien son contrat en proposant une définition satisfaisante et surtout une palette colorimétrique suffisamment riche pour restituer l'esthétique très contrastée du film. On retrouve ainsi toutes les nuances des couleurs froides qui caractérisent les extérieurs, et plus particulièrement les décors dans la forêt, faisant ressortir le rouge du sang avec vivacité. Quant aux grands espaces enneigés, ils ne paraissent jamais suréclairés comme on aurait pu le craindre. Pourtant, à y regarder de plus près, un défaut de compression de taille vient entâcher le visionnage. En effet, sur les plans mouvementés, on relèvera des effets de saturation dans les zones à forte luminosité. On le constate notamment dans la bataille du début où des boules de feu se déversent sur de pauvres guerriers pris en embuscade, les zones enflammées laissant apparaître des traits horizontaux malvenus. Hormis ce défaut, le transfert s'avère dans l'ensemble respectueux du film.
Son :
7/20
L'éditeur ne nous propose que deux pistes son en 5.1 pour un débit de 448kbps, une version anglaise et une version française. Si chacune bénéficie d'un mixage équilibré, c'est la version originale qui s'impose immédiatement grâce à des effets sonores nettement plus percutants, misant sur la puissance des impacts à travers un emploi judicieux de la basse mais aussi des enceintes avant offrant une belle ouverture sonore, tandis que les coups d'épée ressortent quant à eux avec précision. Des qualités qui se trouvent aténuées sur la piste française, où les bruitages manquent de pèche. Cela dit, même en version originale, l'ensemble manque un peu d'ampleur, de dynamisme, et aurait gagné à jouer davantage la carte de l'immersion, moyennant une meilleure utilisation des arrière qui demeurent un peu mollassonnes.
Bonus :
6/20
Pas de digression sur les thématiques du film : Centurion est un film où ça bastonne, on ça charcle, et le moins que l'on puisse dire est que le making of (26mns) met à l'honneur les scènes d'action et les effets spéciaux gore, deux aspects qui se voient consacrer chacun un long chapitre. Les concepteurs s'avèrent très prompts à raconter la fabrication des scènes et les acteurs à livrer leurs impressions sur le vif, ce qui imprime à ce making of une bonne humeur communicative. Le documentaire revient également sur les conditions difficiles du tournage et sur la construction des décors.
Le reste de l'interactivité nous propose quelques scènes coupées (8mns), dont plusieurs montrant la réaction des deux camps lorsqu'ils perdent certains de leurs éléments, une galerie design et une galerie de photos du film.
Neil Marshall, très franc
Le reste de l'interactivité nous propose quelques scènes coupées (8mns), dont plusieurs montrant la réaction des deux camps lorsqu'ils perdent certains de leurs éléments, une galerie design et une galerie de photos du film.
La régie ?