Image :
8/20
Pour bien faire la distinction entre les deux volets du diptyque, le cinéaste a opté pour un reformattage en scope (2.35) pour Che - L'Argentin (1ère Partie) tandis que Che - Guerilla (2nd Partie) a été conçu en 1.77 mais projeté par défaut en 1.85 dans les salles. Le directeur de la photographie Peter Andrews (alias Steven Soderbergh) a fait le choix d'utiliser pour son diptyque au maximum les lumières naturelles, et de ce fait le numérique (le Red One) était pour lui un choix évident. La profondeur de champ, la précision du piqué ont convaincu le cinéaste, et le transfert lui rend justice. Définition au poil, compression invisible et respect de la photo bleutée, plus froide et mélancolique que celle aux dominances vertes du premier volet.
Son :
7/20
On ne commentera pas le choix de la filiale française de Warner de doubler en français un diptyque que Soderbergh avait délibérément tourné en espagnol et non en anglais. L'éditeur propose ainsi les deux versions du film (originale et française) de puissance égale dans un mixage Dolby Digital efficace sans être tonitruant, le cinéaste préférant la simplicité sonore à l'esbrouffe multicanal. De ce fait, ceux-ci font la part belle aux dialogues (à l'interprétation de Del Toro en tête) sans que cela se fasse au détriment de l'atmosphère sonore élaboré par Gabriel Gutiérrez (responsable du futur I Come with the rain de Anh Hung Tran) ni du score aux nappes droniennes de Alberto Iglesias.
Bonus :
1/20
Rien ! Alors que nous aurions aimé en savoir plus sur la démarche de Soderbergh, le travail d'interprétation de Del Toro ou même sur le contexte historique, l'éditeur ne propose pas un seul supplément mis à part la bande annonce (doublée en français qui plus est !) de Che - L'Argentin (1ère Partie).