Image :
6/20
Le master de City Hunter n'ayant pas bénéficié d'une quelconque restauration, on ne sera pas étonné de constater que le transfert accuse le poids des ans. La définition en particulier laisse quelque peu à désirer, sauf sur les gros plans qui sont assez nets. La compression se fait d'autre part visible sur la plupart des plans. Cela étant, l'ensemble n'est pas désagréable à l'oeil, grâce à une gestion des contrastes correctes et surtout à des couleurs qui demeurent très vives tout du long.
Son :
6/20
Les deux pistes audio, Japonais et Français Mono, proposent un mixage équivalent et souffrent l'une comme l'autre de l'ancienneté de la série. Leur principal défaut réside dans leur manque de puissance qui oblige à pousser le son assez fort pour profiter des épisodes. Mono oblige, le rendu de la musique n'est pas des plus agréables, les basses étant inexistantes. Toutefois, on constate avec plaisir qu'aucune des deux pistes n'est polluée par d'indésirables effets de saturation, et ce bien qu'elles soient légèrement étouffées.
Bonus :
1/20
Pas de bonus à se mettre sous la dent sur cette édition de City Hunter, mis à part les bandes-annonces de l'éditeur et les génériques français. Il est tout de même bien sympathique de retrouver l'éternel générique de début auquel nous avons eu droit exclusivement à l'époque, et où l'on remarque, sur son plan le plus classe et le plus marquant (Ryô en contre-plongée qui sort son artillerie de derrière son imperméable) une nette inspiration de Chow Yun-Fat dans les Syndicat du Crime de John Woo...