L'éditeur nous propose un transfert d'excellente tenue réalisé à partir d'un master quasi sans défaut. Non seulement la définition s'avère très bonne, mais aucun décalage de netteté n'est à déplorer entre les images en prise de vue réelle et le rendu des images digitales. Par ailleurs, la palette colorimétrique tient elle aussi la dragée haute avec des tons chatoyants et harmonieux, soutenus en cela par une gestion des contrastes homogène, les noirs appuyés conférant aux plans nocturnes une profondeur de champ des plus plaisantes. On relèvera tout juste la présence d'un léger grain sur certains plans, de petits effets d'entrelacement dans les mouvements et de légers artefacts de compression ça et là.
5,000 ans de création (18mns11)
Plus que d'un making of, il s'agit en réalité d'un montage d'extraits de conférences tenues par le réalisateur et destinées soit au public, lors de ce qui ressemble à une avant première, soit à la presse. Shim Hyung-Rae s'exprime ainsi pendant la quasi intégralité du bonus devant un public, abordant des sujets tels que la genèse du projet, les effets spéciaux, les sources de l'histoire ou encore la musique. On apprend aussi que le réalisateur est un ancien acteur comique et qu'il lui a été difficile de passer d'un métier à un autre. Tout ceci est bien sympathique mais prend une tonalité bien promotionnelle, à grand renfort de fond musical lyrique et de tentatives de la part de Shim de faire pleurer son auditoire. Au passage, le cinéaste n'oublie pas de faire de manière insistante la pub du studio coréen qui a produit le film. D'autres intervenants, américains pour la plupart (acteurs, designer des créatures...) font leur apparition, mais ils se contentent d'envoyer des fleurs au réalisateur, ce qui n'est pas d'un grand intérêt. En résumé, ce module est un concentré d'autosatisfaction de la part du réalisateur - persuadé d'avoir fait un chef d'oeuvre - expliquant à son public à quel point le film va le bouleverser.
Comparaison film/story-board
Ce module confronte une demi-douzaine de séquences à leur version story-board mais aussi à la première mouture de scène avec des effets spéciaux inachevés. Il n'est pas dit qu'un tel bonus soit utile pour D-War, de par l'absence de curiosité suscitée par les étapes ayant précédé le filmage. D'autant que les dessins réalisés pour le story-board ne témoignent pas d'un talent stupéfiant. On aurait préféré un module consacré aux effets spéciaux - un aspect abordé superficiellement dans le bonus précédent.
Galerie artistique
Cette galerie très généreuse offre une cinquantaine de croquis de personnages, de créatures, de décors et d'objets variés. Certaines images sont au crayonné, d'autres sont en couleur, et la plupart sont tout simplement splendides.
Cette interactivité s'achève avec des bandes annonces d'autres titres de l'éditeur.