Image :
4/20
Ô rage ! Ô désespoir ! Des trous dans la tête ! est proposé dans un transfert 4/3 ! Transfert certes solide mais très loin de ce à quoi nous pouvions nous attendre au regard de l'édition Criterion ou même des standards actuels.
Un transfert 16/9 n'aurait pas été de refus tant cela a dû être une sacrée gageure de transférer un tel titre sur galette numérique. Du fait de la mise en scène frénétique dont Maddin partage seul le secret avec Eisenstein et Tony Scott (époque Man on Fire, Domino) et de la photo noir et blanc ultra-contrastrée et granuleuse (Maddin n'étant armé que d'une caméra Super-8). En l'état, le transfert est une petite réussite si on oublie LE défaut. Le noir et blanc demeure solide tandis que la compression MPEG-2 parvient sans trop de mal à gérer le grain. Le plus important en somme. L'absence de transfert 16/9 en est d'autant plus rageante.
Un transfert 16/9 n'aurait pas été de refus tant cela a dû être une sacrée gageure de transférer un tel titre sur galette numérique. Du fait de la mise en scène frénétique dont Maddin partage seul le secret avec Eisenstein et Tony Scott (époque Man on Fire, Domino) et de la photo noir et blanc ultra-contrastrée et granuleuse (Maddin n'étant armé que d'une caméra Super-8). En l'état, le transfert est une petite réussite si on oublie LE défaut. Le noir et blanc demeure solide tandis que la compression MPEG-2 parvient sans trop de mal à gérer le grain. Le plus important en somme. L'absence de transfert 16/9 en est d'autant plus rageante.
Son :
7/20
Avant d'aborder les pistes audio qui accompagnent le film, il faut rappeller que Des trous dans la tête ! a fait l'objet de plusieurs représentations (une quinzaine) nord-américaines avec un orchestre et une équipe de buiteurs auxquels chaque soir se joignait un narrateur différent. Ont ainsi tour à tour narré cet essai biographique Crispin Glover, Lou Reed, Udo Kier, Barbara Steel, Eli Wallach (le truand dans Le bon, la brute et le truand), le poète John Ashbery, Tunde Adebimpe du groupe TV on the radio et bien entendu Isabella Rossellini. Et c'est cette dernière qui assure la narration de la version exploitée en salles.
Pour son exploitation vidéo, Des trous dans la tête ! s'accompagne de deux autres narrations supplémentaires, la première conduite en français par Isabella Rossellini, la seconde en anglais par Guy Maddin lui-même. Amusantes, elles ne se hissent pour autant pas au-delà de l'anecdotique. Dommage que E.D. Distribution n'ai pas repris quelques unes des versions présentes sur le disque estampillé Criterion, celles de John Ashbery et Crispin Glover en tête.
Techniquement, c'est du tout bon. Des pistes stéréophonique tout ce qu'il y a de plus efficace. Chacune d'elles présentent une bonne spacialisation et un juste équilibre entre effets sonores et musique, tous mixés volontairement au même plan. Seule la narration se détache.
Pour son exploitation vidéo, Des trous dans la tête ! s'accompagne de deux autres narrations supplémentaires, la première conduite en français par Isabella Rossellini, la seconde en anglais par Guy Maddin lui-même. Amusantes, elles ne se hissent pour autant pas au-delà de l'anecdotique. Dommage que E.D. Distribution n'ai pas repris quelques unes des versions présentes sur le disque estampillé Criterion, celles de John Ashbery et Crispin Glover en tête.
Techniquement, c'est du tout bon. Des pistes stéréophonique tout ce qu'il y a de plus efficace. Chacune d'elles présentent une bonne spacialisation et un juste équilibre entre effets sonores et musique, tous mixés volontairement au même plan. Seule la narration se détache.
Bonus :
6/20
En sus des narrations de Isabella Rossellini et de Guy Maddin, le film s'accompagne d'un court métrage (format dans lequel Maddin excelle particulièrement) sur le bruitage du film. Sous la forme d'une sorte de journal de bord à la Jonas Mekas, Maddin semble confier que l'aspect fantasmagorique de son autobiographie ne tient qu'à l'ingéniosité des bruiteurs.