Le film proposé étant récent, le master est fort heureusement de qualité et permet de retrouver cette belle luminosité d'ensemble qui s'imposait déjà en salle. Comme on y parle dans le film de peinture et de verdure, la palette de couleurs se devait d'être chaude et vivante, et le resultat est très éclatant. Le Scope est mis en valeur grâce à une définition des plus pointue alliée à une compression optimale. Les scènes de jour tournées en extérieurs soulignent de manière idéale les couleurs naturelles distillées dans le film qui dessinent une réalité palpable, simple et directe.
Du côté du son, c'est un petit peu moins bon bien que le résultat final soit malgré tout satisfaisant. En effet, la piste Dolby Digital 5.1 était peut être de trop étant donné que d'une part le film repose essentiellement sur les dialogues donc sur les enceintes frontales et que d'autre part le 5.1 n'apporte rien de plus au niveau sonore que le mixage stéréo. Les ambiances arrières ne sont que très légères et les bruits de fond naturels peinent à se faire entendre. Le seul point positif de cette piste est l'enveloppement des dialogues. La piste stéréo est quant à elle fidèle à ce qu'on pouvait en attendre avec une précision des dialogues non négligeable.
Making of "Les coulisses du jardin" (23min59)
On retiendra de ce trop léger making of la bonne ambiance régnant durant le tournage et le plein soleil aidant à plonger toute l'équipe dans le climat du film. Plus sérieusement, on apprend que c'est le fils du réalisateur, Louis Becker, qui a fait découvrir le livre d'Henri Cueco à son père, ce dernier ayant d'emblée été touché par l'histoire, dans laquelle il se reconnaissait en partie. Techniquement parlant, Jean Becker a fait l'usage de deux caméras, chacune braquée sur l'un des deux personnages, afin d'habituer les comédiens à jouer tout le temps, comme s'ils étaient sur une scène de théâtre. On reconnaitra également l'aptitude du réalisateur à s'entourer d'une équipe soudée dans cette même aventure cinématographique.
Interviews de Jean Becker (4min03), Daniel Auteuil (3min17) et Jean-Pierre Darroussin (9min44)
Ces interviews ne sont que la prolongation de celles déjà proposées dans le making of. Rien de bien neuf donc d'autant plus que celles-ci sont déjà bien courtes pour qu'on en retienne de réelles informations. Seule l'interview de Darroussin, qui est un peu lente malgré tout, demeure la plus intéressante de par la pertinence de ses propos. L'acteur a visiblement parfaitement saisi les intentions du réalisateur et s'est totalement impliqué dans son personnage, son admiration pour les gens cultivant la terre aidant beaucoup.
L'interactivité se clôt sur la bande-annonce du film (1min45).