Image :
7/20
Les partis-pris esthétiques singuliers et baroques d'Edward II donnent du fil à retordre à la compression numérique qui met un certain temps à trouver un équilibre convenable. Les noirs apparaissent bleutés et les rouge ont tendance à baver quelque peu dans la première partie. Si ce nouveau master restauré s'avère lisse et propre, de sensibles points apparaissent de-ci de-là et le piqué apparaît peu pointu. Les plans rapprochés s'en tirent évidemment à bon compte avec des détails plus ciselés mais les visages baignent presque constamment dans une lumière opaque. Malgré une définition parfois flottante et quelques fourmillements, la copie du film de Derek Jarman est finalement convenable, la définition se renforce dans la deuxième partie et ce master respecte les volontés artistiques de l'auteur.
Son :
9/20
Voici une piste Dolby Surround particulièrement fracassante et ce dès le tout premier plan du film. Le mixage fait évidemment la part belle aux dialogues mais également aux ambiances sonores annexes créant une atmosphère riche en effets. La musique du film bénéficie également d'un traitement de faveur, en particulier durant l'apparition d'Annie Lennox (29ème minute) qui interprète Everytime we say goodbye. D'une rare ampleur, jamais parasitée par un souffle quelconque, cette piste proposant uniquement la version originale est absolument parfaite.
Bonus :
5/20
Edward selon Derek (23min37)
Cet unique supplément propose un retour assez complet sur l'ensemble de la production d'Edward II en compagnie des deux producteurs du film, du chef opérateur, du comédien Steven Waddington et d'un activiste de la cause gay. Parallèlement à ces souvenirs de tournage, nos interlocuteurs dressent un portrait du réalisateur Derek Jarman, devenu très tôt un militant actif pour les droits des homosexuels et qui dressait à travers ses films quelques métaphores afin de dénoncer l'homophobie moderne dans la société contemporaine. Décédé en 1994 à l'âge de 52 ans des suites du SIDA, Derek Jarman demeure aujourd'hui une figure incontournable de la communauté homosexuelle.
Cet unique supplément propose un retour assez complet sur l'ensemble de la production d'Edward II en compagnie des deux producteurs du film, du chef opérateur, du comédien Steven Waddington et d'un activiste de la cause gay. Parallèlement à ces souvenirs de tournage, nos interlocuteurs dressent un portrait du réalisateur Derek Jarman, devenu très tôt un militant actif pour les droits des homosexuels et qui dressait à travers ses films quelques métaphores afin de dénoncer l'homophobie moderne dans la société contemporaine. Décédé en 1994 à l'âge de 52 ans des suites du SIDA, Derek Jarman demeure aujourd'hui une figure incontournable de la communauté homosexuelle.