Image :
8/20
Ce transfert est un vrai petit régal pour les yeux. Wild Side nous propose une image immaculée comme si les trois décennies qui nous séparent de la sortie en salle du film ne l'avaient pas atteint. La photographie volontairement terne de Alejandro Ulloa et Luis Cuadrado participant au côté désenchanté de l'affaire est parfaitement restituée. Une jolie définition et une compression sans faille (débit tournant pas plus bas que 8Mbps !) achèvent de faire de ce transfert une réussite.
Son :
7/20
Deux pistes Mono (italienne et française) encodées à 256Kbps nous sont proposées. Le doublage français d'époque, plutôt réussi (le doubleur de Tomas Millian s'est visiblement fait plaisir), n'a pas à rougir face à son homologue italien, les deux pistes étant aussi dynamiques l'une que l'autre (le doublage français un poil plus aigu). Les ambiances manquent peut-être un peu de mise en valeur, mais rien de bien honteux pour autant.
Bonus :
6/20
Seul supplément avec l'habituelle galerie de photo et la filmographie de Corbucci, la présentation d'une douzaine de minutes du film et de son réalisateur par Jean-François Giré, auteur du livre Il était une fois... le western européen. Celui-ci revient sur le contexte du western de l'époque (l'humour de Trinita est passé par là), la carrière singulière de Tomás Milian (Cubain élevé dans la bourgeoisie et qui étudie à l'Actor's Studio avant de devenir le symbole du sous-prolétarien révolté), l'humour noir comme marque de fabrique de Corbucci et les raisons pour lesquelles la période western est pour beaucoup de cinéastes italiens "sur le plan artistique la plus florissante" (on leur offrait une liberté et permettait une audace que la crise du cinéma italien leur retiré par la suite).