Image :
8/20
Il aurait fallu être fortiche pour rater le transfert de Frost/Nixon, la photo de Ron Howard et Salvatore Totino (chef op régulier du réalisateur depuis Les Disparues) ne présentant pas de difficulté insurmontable. La définition est ici de mise, la palette colorimétrique soutenue, les noirs profonds tandis que la compression sait se faire discrète.
Son :
7/20
Deux pistes Dolby Digital (anglais et français) assez basiques, principalement centrées sur les avant, et pour cause Frost/Nixon étant par essence un combat de mots, la part belle a été donnée aux dialogues. Les enceintes latérales sont rarement mises à contribution mais pas oubliées lorsque le score Hans Zimmer se déploie.
Bonus :
4/20
Un disque bien maigre en termes de suppléments. On ne va pas râler du faible intérêt que présentent les scènes coupées (c'est un peu pour cette raison qu'elles ont été coupées), on regrette en revanche le caractère promotionnel du "making of" La Création de Frost/Nixon ainsi que l'absence de pertinence du module La véritable entrevue, dans lequel on s'attendait à trouver de longs extraits de la vraie entrevue, afin de comparer comment Peter Morgan et Ron Howard ont adapté pour l'écran l'échange historique entre les deux hommes. Et ce n'est pas la publicité éhontée pour La libraire et la Fondation Nixon (6') ni même les imbitables menus textuels conçus par Rémi Kauffer du magazine Historia qui permettront de comprendre le personnage Nixon ainsi que le contexte historique de l'époque.
Peter Morgan : n'en déplaise à Ron Howard,
la réussite du film repose entièrement sur ses épaules
la réussite du film repose entièrement sur ses épaules