Cette édition de Hitcher propose une image de superbe qualité, parfaitement fidèle au film tel qu'on a pu le découvrir en salles. La définition, très précise, offre un piqué particulièrement appréciable dans les scènes de jour comme dans les (nombreuses) scènes de nuit. Alliée à une gestion des contrastes soignée, elle laisse entrevoir toutes les petites nuances de gris, de marron et de vert qui dominent ces scènes nocturnes. Les couleurs sont flamboyantes, rendant là aussi hommage au travail effectué sur la photographie très saturée du film. Un vrai plaisir des yeux.
Le DVD propose deux pistes son en Dolby Digital 5.1, l'une en Français et l'autre en Anglais. Le moins que l'on puisse dire est que ces deux pistes sont très différentes l'une de l'autre. D'un côté, la piste originale en anglais, très puissante et percutante, d'une clarté cristalline, nantie d'un mixage idéal qui donne autant la part belle aux dialogues sur l'enceinte centrale qu'aux bruits d'ambiance et aux bruitages tonitruants sur les avants et les arrières. De l'autre, la tristounette piste française, beaucoup plus faible en termes de volume, qui gomme la plupart de ces bruits d'ambiance si superbement restitués sur la première piste pour ne mettre réellement en avant que les voix. Le caisson de basse est lui aussi loin de travailler aussi bien sur cette piste médiocre que sur l'autre. Le choix est donc clair : ce sera la piste originale ou rien.
Making of Hitcher (11')
Une fois de plus, voici un making of qui va à cent à l'heure, entrecoupé de minuscules extraits d'interview insignifiants (une ou deux phrases balancées à chaque fois par les intervenants). Mais on y apprend tout de même, mis à part que tout les membres du casting et du staff sont les plus géniaux et les plus gentils du monde, que les deux producteurs Brad Fuller et Andrew Form ont donné leur accord pour le choix du réalisateur sans même avoir lu le scénario au préalable. Tout s'explique ! Zachary Knighton, lui, n'en revient toujours pas qu'un rôle aussi fabuleux lui soit tombé entre les mains. Mis à part cela, le moment le plus sympathique est celui où Sophia Bush nous confie qu'en tant que fan de voitures, elle était surexcitée d'être à bord aux côtés du cascadeur. Elle raconte aussi qu'elle a particulièrement adoré jouer les gros bras dans la scène de fin. Si une seule chose ressort de ce court making of, c'est indéniablement son enthousiasme.
Scènes coupées
Ce module propose sept scènes coupées, dont la plupart se passent au motel où s'arrêtent nos deux tourtereaux. Les scènes sont accessibles une à une mais il n'est pas possible de les voir en continu. Interrogatoire (1'27) allonge le passage où Grace se retrouve seule dans la salle d'interrogatoire, désemparée, pendant que le hitcher l'observe derrière la glace sans tain. Cellule (4'02) est presque la suite directe de cette scène, puisque le tueur vient juste d'aller rendre une petite visite à Jim, pendant que Grace continue à se morfondre toute seule avant de se décider à s'aventurer hors de la pièce. Puis vient la série des Motel.
Motel 1 (5'03) montre le détail de l'arrivée de nos héros dans le motel en pleine nuit, la scène de douche et la découverte macabre que Grace fait ensuite. Motel 2 (4'04) est une variante de la précédente, on y voit cette fois Sean Bean allongé aux côtés de Sophia Bush à la place de Zachary Knighton, quand ça ne se produisait qu'à l'intérieur du rêve de celle-ci dans la scène précédente. Motel 3 (1'30) n'apporte pas grand-chose de neuf, si ce n'est quelques plans supplémentaires lorsque les deux arrivent dans la chambre puis ouvrent le robinet. Enfin, dans Motel 4 (2'24), Sophia Bush se retrouve nez à nez avec Sean Bean à son réveil. Visiblement, cette scène de motel a posé problème !Dernière scène coupée, La Mort de Jim (0'33) est aussi la plus brève et la plus dispensable.
Une belle journée pour mourir : Making of 2 (13'08)
Suite du making of 1, mais sur un ton légèrement différent puisque ce documentaire s'ouvre sur Zachary Knighton au saut du lit (à 15h45, donc), se rendant à la salle de bain le caleçon tombant, pour sa préparation "matinale" en vue de la scène difficile qui l'attend. Original. Le focus est mis sur la scène d'écartèlement, avec le détail des effets spéciaux artisanaux mis en œuvre. Le mannequin utilisé pour se substituer à l'acteur est criant de vérité, d'autant qu'il est rempli à l'intérieur d'organes et de viscères afin d'accentuer encore le réalisme de la scène. Un documentaire intéressant, non dénué d'humour qui plus est, et qui fait regretter que le film ne soit pas à la hauteur de l'ingéniosité déployée par l'équipe d'effets spéciaux.
Fin alternative (3'46)
Surprise, cette fin alternative est bien meilleure que celle qui a été finalement retenue. Le personnage de Sophia Bush y est tout simplement plus crédible, certes enragée (on la comprend) mais pas poseuse comme dans la version définitive. Dommage que le choix se soit porté sur quelque chose de plus spectaculaire mais de plus grotesque aussi.
News (4'34)
Ce module reprend les principaux flashes de news qui jalonnent le parcours des héros. Dans le premier flash, un présentateur de journal télévisé raconte que les cadavres des membres d'une même famille ont été découverts sur l'autoroute 110. Les flashes suivants suivent la trame du film, montrant le couple Jim/Grace comme principal suspect de ces meurtres, évoquant l'accident d'hélicoptère et de voitures, le carnage du motel... Il y a cinq flashes au total.
Route meurtrière : les cascades de Hitcher (10'00)
Il faut dire que de la casse de voiture, il y en a dans Hitcher. C'est précisément ce que ce bonus nous propose de découvrir plus en détail. Là où cela devient intéressant, c'est lorsque les stunt drivers expliquent de quelle façon ils parviennent à obtenir tel dérapage ou tel tonneau avant de percuter la cible. Les explications du coordinateur des cascades sont précises tout en restant accessibles. L'accent est mis sur le fameux 360° de la scène de la première rencontre avec le hitcher, cascade nettement plus intéressante que les tonneaux à 10m dans les airs et autres fantaisies too much.
Les bonus s'achèvent sur la bande-annonce cinéma du film (2'05).