Image :
6/20
Le transfert d'Ikigami souffre comme beaucoup d'un problème de compression excessive. Les plans lumineux en pâtissent peu mais ce n'est pas le cas des plans sombres (tous ceux montrant le lieu de travail de Fujimoto notamment) où l'on peine à distinguer tous les détails. La définition n'est pas suffisamment précise et le piqué trop absent pour donner un relief satisfaisant à l'ensemble, et c'est dommage. La palette colorimétrique est correcte, sans plus : là encore, ce sont les plans lumineux qui sont les plus favorisés, les plans sombres n'offrant que peu de nuance.
Son :
6/20
Cette édition d'Ikigami propose deux pistes Dolby Digital 5.1 et deux pistes Stéréo 2.0, au choix en français ou en japonais. Comme souvent malheureusement, la piste française DD 5.1 est la plus réussie : la fois plus puissante et mieux mixée, elle nous plonge davantage que les autres dans l'ambiance oppressante du film, et ce même si l'on déplore des arrières quasi inaudibles qui en altèrent l'effet environnant. Le point fort de cette piste est incontestablement la musique, très joliment mise en valeur en toute circonstance, que ce soit en fond en au premier plan, par exemple dans la scène du plateau télévisé où chante le personnage de Tsubasa. La piste japonaise n'est pas mauvaise mais elle manque de dynamisme et il faut pousser le volume assez fort pour bien profiter des dialogues. Quant aux pistes stéréo, elles sont honorables sans plus.
Bonus :
4/20
L'interface est austère, à l'instar du personnage principal d'Ikigami, et la navigation intuitive. On peut juste reprocher à celle-ci de ne pas permettre de lancer directement le film depuis le menu audio. Cette édition propose par ailleurs quelques bonus sous forme de trois petits films.
Film 1 : Si un préavis de mort me parvenait (4mns45)
C'est Shota Matsuda, l'interprète de Kengo Fujimoto, qui répond le premier à cette délicate question à laquelle il semble apparemment avoir déjà réfléchi. Le reste du casting embraye, avec dans l'ordre : Takashi Tsukamoto, Yuta Kanai, Jun Fubuki, Kazuma Sano, Sansei Shiomi, Riko Narumi, Takayuki Yamada, Haruka Igawa, Akira Emoto et Takashi Sasano. Parmi ces minuscules interviews, les réponses les plus originales viennent indéniablement de Yuta Kanai et Takayuki Yamada. De façon surprenante, le créateur du manga, Motoro Mase, fait une intervention juste après, suivi de quelqu'un qui devrait logiquement être le réalisateur. Le souci est que comme c'est trop souvent le cas, les noms des intervenants ne sont traduits à aucun moment. Il faut donc connaître un minimum les uns et les autres (pour la plupart assez connus au Japon mais peu chez nous) pour s'y retrouver.
Film 2 : Les lieux de tournage d'Ikigami (9mns36)
Il s'agit en fait d'un court making of entrecoupé d'interviews. Shota Matsuda est là aussi le premier à intervenir, il nous apprend qu'il est un grand fan du manga et qu'il tenait absolument à interpréter le rôle même si celui-ci lui paraissait difficile. La suite nous entraine dans les trois histoires du film à travers les interviews éclairs de la plupart des acteurs. Que ce soit Shota Matsuda, Yuta Kanai ou même une actrice aussi confirmée que Jun Fubuki, tout le monde semble avoir ressenti une certaine angoisse à l'idée de ne pas rendre justice à Ikigami. Un documentaire trop court et superficiel, mais agréable à suivre.
Film 3 : L'univers d'Ikigami (2mns36)
Dernier module, éclair celui-ci, qui n'est en réalité qu'une simple suite des précédents. Le sens du manga y est davantage abordé, par le biais de son créateur et aussi du réalisateur du film, mais ils n'ont guère le temps de rentrer dans le détail. On en retiendra le fait que le terme "ikigami"fait directement référence au papier rouge d'ordre d'appel pendant la guerre, l'akagami.
Film 1 : Si un préavis de mort me parvenait (4mns45)
C'est Shota Matsuda, l'interprète de Kengo Fujimoto, qui répond le premier à cette délicate question à laquelle il semble apparemment avoir déjà réfléchi. Le reste du casting embraye, avec dans l'ordre : Takashi Tsukamoto, Yuta Kanai, Jun Fubuki, Kazuma Sano, Sansei Shiomi, Riko Narumi, Takayuki Yamada, Haruka Igawa, Akira Emoto et Takashi Sasano. Parmi ces minuscules interviews, les réponses les plus originales viennent indéniablement de Yuta Kanai et Takayuki Yamada. De façon surprenante, le créateur du manga, Motoro Mase, fait une intervention juste après, suivi de quelqu'un qui devrait logiquement être le réalisateur. Le souci est que comme c'est trop souvent le cas, les noms des intervenants ne sont traduits à aucun moment. Il faut donc connaître un minimum les uns et les autres (pour la plupart assez connus au Japon mais peu chez nous) pour s'y retrouver.
Film 2 : Les lieux de tournage d'Ikigami (9mns36)
Il s'agit en fait d'un court making of entrecoupé d'interviews. Shota Matsuda est là aussi le premier à intervenir, il nous apprend qu'il est un grand fan du manga et qu'il tenait absolument à interpréter le rôle même si celui-ci lui paraissait difficile. La suite nous entraine dans les trois histoires du film à travers les interviews éclairs de la plupart des acteurs. Que ce soit Shota Matsuda, Yuta Kanai ou même une actrice aussi confirmée que Jun Fubuki, tout le monde semble avoir ressenti une certaine angoisse à l'idée de ne pas rendre justice à Ikigami. Un documentaire trop court et superficiel, mais agréable à suivre.
Film 3 : L'univers d'Ikigami (2mns36)
Dernier module, éclair celui-ci, qui n'est en réalité qu'une simple suite des précédents. Le sens du manga y est davantage abordé, par le biais de son créateur et aussi du réalisateur du film, mais ils n'ont guère le temps de rentrer dans le détail. On en retiendra le fait que le terme "ikigami"fait directement référence au papier rouge d'ordre d'appel pendant la guerre, l'akagami.