Image :
6/20
La Femme au portrait : 14/20
De très honnête facture, l'image a été nettoyée de toute poussière et artefact et bénéficie d'une agréable palette de gris aux contrastes bien gérées. La compression reste très discrète et le rendu pellicule fonctionne convenablement.
La rue Rouge : 14/20
Ses droits étant tombés dans le domaine public, le remake langien de La Chienne a droit à sa troisième édition en France. Edité une première fois par Paramount (et repris par Le Figaro dans le cadre de sa collection des 10 grands classiques du cinéma américain), Carlotta a offert pas plus tard que l'année dernière un sacré lifting au film (lire le test DVD).
Tandis que le transfert de La Femme au portrait est exempt de tout défaut majeur, le transfert Wild Side de La Rue rouge laisse tout d'abord dubitatif : au premier abord, le piqué est un peu moins prononcé et le contraste moins poussé. Néanmoins en comparant de près, la conclusion n'est pas aussi simple que cela : certes les blancs et les noirs sont plus marquant sur l'édition de Carlotta, mais beaucoup de détails avaient été avalés au passage dans cette remasterisation. Le comparatif ci-dessous met donc en évidence que sur l'image plus douce de l'édition Wild Side, ces détails réapparaissent enfin.
De très honnête facture, l'image a été nettoyée de toute poussière et artefact et bénéficie d'une agréable palette de gris aux contrastes bien gérées. La compression reste très discrète et le rendu pellicule fonctionne convenablement.
La rue Rouge : 14/20
Ses droits étant tombés dans le domaine public, le remake langien de La Chienne a droit à sa troisième édition en France. Edité une première fois par Paramount (et repris par Le Figaro dans le cadre de sa collection des 10 grands classiques du cinéma américain), Carlotta a offert pas plus tard que l'année dernière un sacré lifting au film (lire le test DVD).
Tandis que le transfert de La Femme au portrait est exempt de tout défaut majeur, le transfert Wild Side de La Rue rouge laisse tout d'abord dubitatif : au premier abord, le piqué est un peu moins prononcé et le contraste moins poussé. Néanmoins en comparant de près, la conclusion n'est pas aussi simple que cela : certes les blancs et les noirs sont plus marquant sur l'édition de Carlotta, mais beaucoup de détails avaient été avalés au passage dans cette remasterisation. Le comparatif ci-dessous met donc en évidence que sur l'image plus douce de l'édition Wild Side, ces détails réapparaissent enfin.
Comparatif Image
Edition Wild Side
Edition Carlotta : le dos de la chaise, le sol sous la table
et beaucoup d'autres détails ont disparus.
Edition Paramount : floue et les noirs et blancs sont cramés.
Edition Carlotta : le dos de la chaise, le sol sous la table
et beaucoup d'autres détails ont disparus.
Edition Paramount : floue et les noirs et blancs sont cramés.
Edition Wild Side
Edition Carlotta : les détails sur le visage étaient absents.
Edition Paramount : no comment !
Edition Carlotta : les détails sur le visage étaient absents.
Edition Paramount : no comment !
Edition Wild Side : si le piqué est moins agressif que chez Carlotta
et les contrastes moins poussés, les détails sur les visages réapparaissent.
Edition Carlotta
Edition Paramount
et les contrastes moins poussés, les détails sur les visages réapparaissent.
Edition Carlotta
Edition Paramount
Son :
6/20
A l'inverse de La Femme au portrait, il faut croire que pour son exploitation française La Rue rouge n'a pas été doublé. Comme Carlotta, Wild Side ne propose ici effectivement que la piste anglaise d'origine. Les deux pistes anglophones ont de toute évidence fait l'objet d'un nettoyage sonore efficace, supprimant craquements et plops désagréables. Quant à la piste française de La Femme au portrait, elle s'avère moins harmonieuse à l'oreille que son homologue américaine parce que d'une part elle est plus aiguë, et d'autre part que la mixage entre les dialogues et la musique s'est fait à l'avantage de cette dernière.
Bonus :
9/20
Pour le premier titre de la collection, c'est Jean Olle Laprune qui se colle à l'exercice. Le résultat : une incontournable mine d'informations de 80 pages richement illustrée, au cours de laquelle l'historien retrace en long en large et en travers la carrière en dents de scie du cinéaste allemand aux Etats-Unis. L'auteur rappelle qu'Hollywood acceptait difficilement sa rigueur, ses exigences et ses méthodes de travail. En ce sens, il revient sur les relations qu'entretenait le cinéaste avec Edward G. Robinson, Joan Bennett et Dan Duryea ainsi qu'avec les producteurs Nunnally Johnson et Walter Wanger. Pour ce faire, il s'appuie largement sur des propos tenus - au cours d'interviews ou de biographies - du Lang et de ses collaborateurs. Jean Olle Laprune tente par ailleurs d'expliquer les raisons pour lesquelles ces deux films appartiennent aux préférés du cinéaste (ses obsessions pour la peinture et le suicide sont au coeur desdits films).
Soulignons que le point fort de cet ouvrage - en plus d'être richement illustré - est le refus de Jean Olle Laprune de s'essayer à l'analyse cinématographique. L'historien ne s'intéresse qu'aux faits et rien qu'aux faits.
Un petit module vidéo comparatif storyboard/film accompagne également La Femme au portrait. Bien que l'idée soit pertinent, le résultat peu lisible ressemble plus à un gadget.
Chacun des deux films s'accompagne également d'une partie DVD-rom avec en PDF :
- les storyboards et scénario originaux ainsi que deux affiches (française et américaine) de La Femme au portrait
- le dossier de presse d'époque, le scénario original annoté par Fritz Lang ainsi que ses notes de tournage et deux affiches (française et américaine) de La Rue Rouge