Image :
4/20
Les Editions Montparnasse nous proposent pour La Femme aux maléfices un transfert honorable bien que loin d'être parfait. On regrette en effet une définition peu précise qui s'avère gênante dans les plans larges, mais aussi des contrastes pas assez appuyés, les noirs devenant laiteux et peu profonds, et une compression visible lors des séquences nocturnes. Rien de catastrophique non plus, le film se suit malgré tout agréablement.
Son :
4/20
Simple piste son proposée, un Mono 2.0 anglais présentant dans le fond un gros souffle parasitant la piste tout au long du métrage. On regrettera aussi que les voix s'aventurent un peu trop dans les aigus, ce qui pourra s'avérer gênant pour les oreilles sensibles.
Bonus :
5/20
Seul supplément du disque, une présentation de Serge Bromberg qui revient sur la production mouvementée du film, rappellant que celui-ci a été le projet a être relancé par Howard Hughes après son rachat en 1948 de la RKO. Irreductible interventionniste, Hughes suivait de très près chacune de ces productions, n'hésitant jamais à imposer telle comédienne ou de réécrire les scénarios des films qu'il produisait. Sur La Femme aux maléfices, non content d'avoir imposer Joan Fontaine à Nicholas Ray, il réécrivit aussi les dialogues de l'actrice.