Image :
6/20
En soi, le présent transfert n'est pas pire que les autres titres de la collection. Seulement, l'image est victime d'une tremblotte aiguë qui à la longue risque d'en fatiguer plus d'un. Au-delà de ce défaut, le transfert demeure de bonne facture et bien que la définition aurait mérité d'être plus poussée. Mais les contrastes tiennent heureusement la route. La compression reste somme toute solide malgré le fait que des fourmillements à l'arrière-plan ne soient pas rares.
Son :
5/20
Une seule et unique piste monophonique accompagne le film. Suffisament nettoyée pour supprimer tout souffle parasite, la piste propose un bon équilibrage entre dialogues, musiques et effets sonores. Le principal en quelque sorte.
Bonus :
8/20
Quatre article se partagent la vingtaine de pages que composent le livret qui accompagne le film. Nous trouvons en ouverture une critique du film par Edouard Waintrop (Une plaisanterie aigre-douce, publié dans Libération en 1990) qui loue "sa superbe" et "son amertume", suivie d'une interview de Jaromil Jires accordée à Patrick Cazals (publiée dans le même numéro de Libération) qui revient sur les conditions de tournage (à quelques semaines de l'entrée à Prague des chars soviétiques) et sur la réception du film dans un pays en voie de normalisation. Dans une seconde interview accordée en 1969 à Antonin Liehm (et originellement publiée dans Closely Watched Films : The Czechoslovak Experience publié en 1974 chez International Arts and Science press) Jires affirme que l'art et le cinéma en particulier n'a "plus besoin de plus jouer le rôle de la politique", c'est effectivement au citoyen de prendre la relève. Le dernier article signé Zdena Skapova est extrait du Cinéma tchèque et slovaque (publié aux Editions du Centre George Pompidou, 1996) et met en exergue le travail d'adaptation par Jires du roman La Plaisanterie de Milan Kundera.