Image :
2/20
Alors là, c'est le ponpon ! Le transfert proposé par les Editions Montparnasse ne respecte en rien les choix artistiques de John Sturges ! Le film fut en effet le premier RKO à être projeté en SuperScope (format 2.00:1) dans les salles américaines. Qu'est-ce que le SuperScope ? Pour certains, ce ne serait rien de moins que le CinemaScope du pauvre, puisqu'il fut principalement utilisé par de petites compagnies qui ne voulaient pas payer leur dû au propriétaire du format, la 20th Century Fox. La force du SuperScope est par ailleurs qu'il ne nécessite aucun équipement spécial lors du tournage : l'image est imprimée sur toute la surface de la pellicule, le format scope étant obtenu à l'aide de caches lors de la projection en salle. Or le transfert proposé ici reprend ainsi l'image source (1.37:1) et non ce qui était projeté à l'époque en salles. Erreur d'inattention de la part de l'éditeur ? Sans doute.
Si l'on met de côté cette monumentale erreur, le transfert ne fait que très peu honneur au travail photographique de Harry Wild (qui ne livre de toute façon que le minimum syndical) ni à la direction artistique de Carroll Clark et d'Albert S. D'Agostino (et encore, toutes les scènes en extérieur sont tournées sur un fond peint...) : définition pauvre, couleurs pâlotes et changeantes sans raison apparente (cf captures 2 & 3), plans sous-marins voilés, compression hésitante... Et étonnament, alors que le début est catastrophique, l'image s'améliore nettement vers la fin. Pourquoi est-ce le film n'est-il pas présenté en son entier dans un aussi "bon master" que celui du dernier tiers ? Mystère.
Un disque à ne conseiller en sommes qu'aux cinéphiles qui ont conservé leur vieille VHS du film au format respecté et qui désirent s'amuser à comparer les deux versions.
Si l'on met de côté cette monumentale erreur, le transfert ne fait que très peu honneur au travail photographique de Harry Wild (qui ne livre de toute façon que le minimum syndical) ni à la direction artistique de Carroll Clark et d'Albert S. D'Agostino (et encore, toutes les scènes en extérieur sont tournées sur un fond peint...) : définition pauvre, couleurs pâlotes et changeantes sans raison apparente (cf captures 2 & 3), plans sous-marins voilés, compression hésitante... Et étonnament, alors que le début est catastrophique, l'image s'améliore nettement vers la fin. Pourquoi est-ce le film n'est-il pas présenté en son entier dans un aussi "bon master" que celui du dernier tiers ? Mystère.
Un disque à ne conseiller en sommes qu'aux cinéphiles qui ont conservé leur vieille VHS du film au format respecté et qui désirent s'amuser à comparer les deux versions.
Son :
4/20
Pas aussi catastrophique que l'image, les deux pistes sonores - un Mono 2.0 anglais et son équivalent français - n'offrent que le minimum syndical : les dialogues livrés sans aucun relief demeurent malgré tout compréhensibles. Le principal, en somme...
Bonus :
1/20
Nada. Et après avoir regardé le film on comprend pourquoi Bromberg ne se fend pas d'une petite présentation.