L'image est très satisfaisante bien qu'elle présente de légers artéfacts. En effet, certains plans voire avant-plans manquent de netteté, quelques troubles apparaissant surtout lorsque la caméra bouge. La palette colorimétrique paraît un peu trop contrastée, notamment lors de certains plans d'intérieur où le manque de luminosité a tendance à faire défaut. D'autres tonalités se révèlent ainsi un peu trop froides (on pense à la scène du café entre Karin Viard et François Cluzet au début du film) et peu éclatantes à notre goût. Malgré un ensemble un peu aléatoire, le transfert est plus que convenable et certains plans offrent tout de même une belle profondeur des couleurs et de la lumière.
Deux pistes classiques en DD 5.1 et stéréo 2.0 sont au programme. Et quel programme ! Même si le film ne se prête pas à des effets explosifs en tous genres, la musique jazz qui occupe une place prépondérante dans La Vérité ou presque, demeure présente constamment sur les enceintes arrière, et ce pour notre plus grand plaisir. Le mixage 5.1 n'oublie pas de mettre en relief les diverses ambiances propres au film (le passage d'un train ou bien le bruit du vent merveilleusement spatialisés). La piste stéréo, très rythmée, offre un excellent rendu des dialogues sans pour autant masquer la musique, dotée d'un beau relief.
Les Coulisses du film (11min43)
Souvenirs du tournage en compagnie de l'auteur du roman, Stephen McCauley, qui aborde les thèmes du film, mais aussi de Karin Viard, André Dussollier et François Cluzet, qui décrivent leurs personnages. On reste quasiment dans le segment promotionnel mais habilement emballé et plaisant, soutenu par la musique jazzy du film. Un peu avare en images de tournage, les coulisses démontrent avant toute chose la cohésion de l'équipe technique (avec les propos du cadreur et du chef machiniste) rassemblée pour la troisième fois par le cinéaste, acteur et scénariste Sam Karmann. Ce dernier fait le parallèle entre le roman de base et le scénario final ainsi que les changements apportés lors de l'adaptation. Ces modifications par rapport au roman ont l'air de satisfaire McCauley. Ce segment est un peu court mais il remplit tout de même sa fonction de making-of de base.
La Musique de la vérité ou presque (10min06)
La musique tient une place très importante dans le film. Pas étonnant qu'un module entier lui soit dédié. Illustré de photos du film, ce segment propose de se pencher un peu plus sur le travail de Pierre Adenot, le compositeur de La Vérité ou presque, qui signe sa troisième collaboration avec Sam Karmann après Kennedy et moi (1999) et A la petite semaine (2003). Le défi pour Adenot était principalement de créer des chansons phares pour une chanteuse imaginaire, dans le film Pauline Anderton. Cette dernière est interprétée par Catherine Olson, véritablement chanteuse, qui a du relever le défi de jouer pour la première fois face à une caméra tout en interprétant les chansons créées pour l'occasion. Ce sympathique module se clôt sur quelques sessions d'enregistrement évidemment très jazzy et savoureuses.
Scènes coupées (12min01)
Quatre petites scènes coupées commentées par Sam Karmann lui-même, visiblement investi dans le dvd de son film. La première scène montrait de façon frontale l'homosexualité de Vincent qui vivait avec Lucas. La deuxième insistait une fois de plus sur les rapports difficiles entre Anne et son fils. Si la troisième scène proposée a été coupée c'est, selon le réalisateur, parce qu'elle insistait une fois de trop sur la thématique du film. On y voyait Anne confrontée entre son désir de s'entretenir durement avec sa collaboratrice Naima, ainsi que le souhait d'engueuler la patronne du gîte ayant eu des propos racistes envers Naima. La dernière scène approfondissait la relation possible entre Rose-Marie et la jeune Mélanie.
Ces quatre scènes coupées sont très réussies et écartées uniquement dans un but dramaturgique et de durée.
Pauline Anderton live (8min02)
Deux morceaux de Pauline Anderton proposés dans leur intégralité : Why don't we suivi de Up & Down.
11 projets d'affiches
On se demande toujours comment des graphistes peuvent créer des choses aussi laides...
Vous retrouverez en fin de parcours la bande-annonce du film (1min25).