Test DVD : Les Beaux Gosses

On a jamais vu un jeune boutonneux d'aussi près ! Tourné en numérique avec Dominique Colin (Ne te retourne pas, Les poupées russes) à la lumière, le transfert des Beaux Gosses est une petite merveille jouissant d'une définition sans faille et d'une palette colorimétrique fidèlement retranscrite. Seul (petit) souci : les plans plongés dans l'obscurité (la séance de spiritisme notamment) durant lesquel les noirs faiblissent.

Soyons francs : malgré ce que peuvent laisser supposer les menus pétaradant du disque, les pistes Dolby Digital et Stéréo sont à peu de choses près équivalentes, axées qu'elles sont (comédie oblige) sur les dialogues. Le mixage multi-canal se distingue tout de même de son petit frère par le traitement de la piste musicale, rutilante lorsqu'on lui offre un caisson de basse.

On va pas se gêner et reprendre sans honte ce qu'avait écrit l'ami Mangin à propos des suppléments du Blu-ray. On notera simplement qu'un supplément se cache en haut à gauche dans le section "les bonus bien frais" (croix orange sur la capture ci-dessous).

 

 

Pas franchement décevante, mais un peu déconcertante, l'interactivité des Beaux Gosses fournit à la fois un plaisir similaire à celui que procure le film et la sensation de manquer de quelque chose... En outre, le bonus le plus important est le Commentaire audio de Riad Sattouf. Clairement, le dessinateur/réalisateur n'est pas totalement à son aise dans l'exercice, cherche parfois ses mots et se laisse envahir par les blancs... Pourtant, ça reste le commentaire des Beaux Gosses avec tout ce que le film a de potentiellement riche en anecdotes de tournage, et c'est ce qui prédomine sur la forme d'un happening audio pas toujours au top de sa forme. La présence des deux comédiens principaux, par exemple, aurait peut-être épicé l'exercice...

 

 

Parce qu'il n'y a ni making of, ni image du tournage, la plupart des bonus vidéo reposent sur des séquences coupées. Les Scènes bien pourries (4min54) ne sont effectivement pas mémorables et consistent en quelques rallonges de dialogues existant alors que les Scènes coupées mais cultes cousin (11min40 env) sont effectivement bien plus fun. On retiendra, entre autres, un cours d'éducation sexuelle particulièrement hilarant. A cela viennent s'ajouter les Essais des jeunes chouchous (7min46) qui dévoilent les débuts des comédiens devant la caméra (une bonne occasion de les découvrir avec leurs dégaines réelles) ainsi que qu'une galerie de photos, la bande annonce et les excellents teasers...

 

 

Critique image et son : Yann Rutledge

Critique bonus : Arnaud Mangin