Image :
7/20
Le transfert ne déçoit pas et restitue avec fidélité l'esthétique découverte en salles, avec une palette colorimétrique riche et chatoyante épaulée par une gestion des contrastes d'excellente facture. Les noirs sont profonds à souhait, assurant sur certains plans nocturnes une jolie profondeur de champ. Le piqué de l'image aurait cependant gagné à être affiné afin de donner davantage de relief aux gros plans sur les comédiens, la texture de la peau se dotant d'un aspect un peu trop lisse. La compression se trahit quant à elle par de légers défauts ça et là dans les arrière-plans mais rien de bien gênant.
Son :
6/20
L'éditeur nous propose le choix entre deux pistes sonores de qualité identique : un 5.1 anglais ou un 5.1 français. Le choix se fera donc uniquement en fonction des préférences linguistiques. Ces deux 5.1 bénéficient de mixages équilibrés et d'une spatialisation efficace, même si l'on aurait pu espérer un peu plus de dynamique dans les scènes d'angoisse. En résumé, nous sommes face à des pistes sonores qui remplissent honnêtement leur contrat mais ne cherchent pas à pousser l'immersion à son maximum.
Bonus :
3/20
L'interactivité nous propose un making of intitulé Dévoilons les intrus (18mns35) qui se présente comme une série d'interviews entrecroisées et ponctuées par des images du tournage. Un module classique et promotionnel revenant sur la genèse du film et les aspects du tournage classiquement abordés dans ce type de documentaires (tout le monde a adoré travailler avec les réalisateurs, les comédiens s'envoient des fleurs, etc.). Un passage a cependant retenu notre attention. Vers 2mns55, le scénariste Craig Rosenberg revient sur le film coréen d'origine, Deux Soeurs de Kim Jee-Woon, et précise que le challenge était précisément de répondre aux questions laissées sans réponse dans le film coréen. Juste après, l'un des réalisateurs confie adorer les films d'horreur asiatiques pour la bonne et simple raison qu'il laissent toujours quelques questions en suspens, conservant une part d'ambiguité permettant d'interpréter l'histoire différemment. Faut-il lire entre les lignes que Charles et Thomas Guard ont conscience du principal défaut de leur propre film ? A moins qu'il ne s'agisse d'une maladresse du monteur du making of...
Au nombre de quatre, les scènes coupées (5mns30) ne feront pas réévaluer le film à la hausse mais permettent de glâner quelques informations supplémentaires sur le passé d'Anna. La fin alternative (0mns50) se résume à une brève confrontation entre la jeune fille et sa voisine de chambre dans l'hôpital et ne présente pas un grand intérêt.
Au nombre de quatre, les scènes coupées (5mns30) ne feront pas réévaluer le film à la hausse mais permettent de glâner quelques informations supplémentaires sur le passé d'Anna. La fin alternative (0mns50) se résume à une brève confrontation entre la jeune fille et sa voisine de chambre dans l'hôpital et ne présente pas un grand intérêt.