Pour compléter le disque, Carlotta a décidé d'ajouter un documentaire très informatif d'une cinquantaine de minutes sur les geishas. Certes très informatif, Geishas de Gio, l'art de paraître aurait gagné à être plus court, plus ramassé, car les cinquante minutes qu'il dure se ressentent un peu. On a tout de même du mal à comprendre pourquoi l'éditeur a décidé d'y ajouter un documentaire de la Discovery Channel au lieu de concevoir son propre module. Dommage.
Un constat en demi-teinte du côté des suppléments, donc. Les Soeurs de Gion aurait sans doute mérité mieux d'un point de vue analytique et historique.Test DVD : Les Soeurs de Gion
Le 09/05/2008 à 08:35Par Yann Rutledge
Image :
7/20
L'industrie cinématographique japonaise n'ayant pas pendant longtemps jugé primordial la conservation de son patrimoine, nombreux sont les films datant d'avant 1945 se trouvant dans un état déplorable, ou même pire, perdus. Les Soeurs de Gion ne fait malheureusement pas exception. Cela étant dit, la master utilisé par Carlotta a fait l'objet d'une restauration plutôt efficace. Griffures, tâches et autres artefacts de pellicule font certes parfois leur apparition, mais rien n'entrave la vision du film. Le transfert reste honorable, la compression invisible et les contrastes respectés. Petite déception cependant, il faut bien reconnaître que l'image manque de piqué. Dommage.
Son :
6/20
Carlotta nous offre pour seule piste sonore, la version japonaise Mono d'origine (qui s'en plaindra ?). Même remarque que pour l'image, la piste sonore est marquée par le temps mais reste tout à fait audible.
Bonus :
6/20
Dans l'ensemble, c'est avec une légère déception que l'on termine ce tour des suppléments du disque. Après une trop courte introduction du film par Pascal Vincent (dans laquelle on n'apprend sincèrement pas grand chose), le cinéphile devra indiscutablement se tourner du côté de Charles Tesson avec le module intitulé Un film d'apprentissage. En une quinzaine de minutes, le critique revient sur la genèse du film, sur les bouleversements importants que connaît l'archipel nippon durant les années 30 (ses désirs expansionnistes), touche aussi deux mots sur l'évolution du langage cinématographique de Mizoguchi.