Image :
5/20
Love Letter est disponible depuis quelques années dans des éditions japonaise, hongkongaise et coréenne, toutes trois sous-titrées en anglais. L'édition Asian Star ne soutient malheureusement pas la comparaison avec celles-ci au niveau du transfert. Sortie en 2001, L'édition coréenne propose notamment un transfert anamorphic widescreen qui, sans être parfait, offre une belle précision ainsi qu'une certaine profondeur d'image. Or ces aspects sont particulièrement mal lotis sur l'édition française. La définition n'y est pas nette et les contrastes quasi inexistants (les noirs sont gris !), tandis que la compression se montre très visible. Les différentes teintes de couleur ne ressortent jamais à leur avantage, notamment lorsqu'elles sont saturées, et le tout est désespérément terne.
Vous trouverez ci-dessous un comparatif entre l'édition coréenne Dawoori et l'édition française Asian Star.
Vous trouverez ci-dessous un comparatif entre l'édition coréenne Dawoori et l'édition française Asian Star.
Edition française Asian Star
Edition coréenne Dawoori
Son :
6/20
Cette édition de Love Letter ne propose qu'une seule piste audio en Japonais Stéréo 2.0, soit la piste originale. Sans être transcendant, le résultat est plus convaincant que pour l'image, la piste bénéficiant d'un mixage correct qui met tout particulièrement en valeur la musique. Les dialogues sont clairs et ne saturent pas. Mais l'ensemble aurait gagné à avoir plus de profondeur, même pour un stéréo.
Bonus :
1/20
En guise de bonus, nous avons droit en tout et pour tout aux filmographies de Shunji Iwai, Miho Nakayama et Etsushi Toyokawa, ainsi qu'à une maigre galerie de... cinq photos ! On aurait aimé davantage sur un tel film et sur le réalisateur.