Image :
9/20
Bim ! A l'heure du Blu-ray, UGC Vidéo ne semble pas décidé à négliger ses DVD, la preuve en est avec ce Secret Défense tout simplement prodigieux sur le plan technique. Le master exploité impose un piqué d'une incroyable finesse offrant une profondeur de champ infini. Un image qui peut en outre se targuer d'être soutenue par une compression invisible même sur les (nombreux) plans en basse lumière. La photographie de Jérôme Alméras (Il y a longtemps que je t'aime, Contre-enquête) est en définitive véritablement sublimée, les contrastes parfaitement gérés et les noirs d'une solidité exemplaire qui plus est. Une vraie bombe technique, on vous dit ! Petit bémol cependant, l'étalonnage numérique se montre parfois trop voyant (le plan de Duvauchelle au téléphone avec sa mère notamment), plus que dans notre souvenir en salle en tout cas.
Son :
9/20
Re-bim ! Entre une piste Stéréo (192Kbps), une piste Dolby Digital (448Kbps) et une piste DTS 5.1 mi-débit (768Kbps), les DVDphiles de tous poils auront amplement le choix pour faire trembler ou non leurs murs. On passera rapidement sur la piste stéréophonique, de très bonne tenue mais dont la présence ne sert qu'à satisfaire les non-possesseurs d'un home cinema, pour se concentrer sur ces voisins multicanaux
Mi-débit certes mais d'une puissance folle, la piste DTS sollicite intelligemment le caisson de basse et l'intégralité des enceintes au service d'un spectacle sonore ébouriffant. La simple piste DD5.1, moins dynamique, n'a pas pour autant à lui envier sa clarté sonore et comblera parfaitement les amplis ne décodant pas le DTS.
On termine sur la piste musicale isolée (DD5.1 448Kbps) qui permet d'apprécier la participation du score composé par Alexandre Azaria à la construction rythmique du film.
Mi-débit certes mais d'une puissance folle, la piste DTS sollicite intelligemment le caisson de basse et l'intégralité des enceintes au service d'un spectacle sonore ébouriffant. La simple piste DD5.1, moins dynamique, n'a pas pour autant à lui envier sa clarté sonore et comblera parfaitement les amplis ne décodant pas le DTS.
On termine sur la piste musicale isolée (DD5.1 448Kbps) qui permet d'apprécier la participation du score composé par Alexandre Azaria à la construction rythmique du film.
Bonus :
6/20
Aux habituels galerie de photos, bande annonce et teaser s'ajoute la galerie de bonus suivante :
Commentaire audio de Philippe Haïm
Philippe Haïm est un cinéaste passionné et passionnant qui aime véritablement parler de son travail. Que le cinéaste s'essaie enfin à l'exercice du commentaire audio était donc plus que bienvenu, sachant surtout que ses précédents films Barracuda et Les Dalton n'y ont pas eu droit. On va nous accuser de ne jamais être contents, mais ce commentaire audio, loin d'être inintéressant, s'avère un poil décevant. Quand bien même il s'agit d'un cinéaste très visuel (ses précédents films le confirment), il n'aborde que très rarement la question de sa mise en scène et, fort de ses recherches sur les services secrets, préfère expliciter et approfondir ce qui est montré à l'écran. A notre regret, c'est finalement plus Philippe Haïm le scénariste qui s'exprime que Philippe Haïm le réalisateur. Ce qui est d'autant plus regrettable que ce commentaire offrait le terrain idéal pour parler de mise en scène alors qu'aucun autre supplément du disque n'aborde cette question.
Making of : le casting, les consultants et le tournage
Déception de ce lot de suppléments, ces modules ne nous apprennent pas grand-chose mis à part que tous les intervenants s'accordent à dire que Secret Défense est très réaliste (le prosélytisme carcéral, le portrait des agents secrets solitaires, l'islam non caricatural), que tous les comédiens se sont entièrement dédiés à leur personnage et que Haïm est un très bon directeur d'acteurs, en plus d'un réalisateur d'exception. Loin de nous l'idée de contredire tout ce qui est dit ici, mais dans leur forme ces modules s'avèrent un peu trop explicitement promotionnels pour véritablement nous satisfaire.
Piste isolée comprenant la bande originale de Alexandre Azaria
Une piste qui raviera tout autant les mélomanes que les cinéphiles désireux de concentrer toute leur attention sur l'image, la mise en scène et le montage.
Scènes coupées (commentaire audio de Philippe Haïm optionnel)
La première scène voit Pierre (Nicolas Duvauchelle) invité à venir prier, tandis que la seconde qui devait s'insérer après le décès de Leïla (Rachida Brakni) et voit Alex (Gérard Lanvin) violemment expliquer à Diane (Vahina Giocante) ce que c'est que d'être agent des services secrets. Sur le commentaire optionnel accompagnant ces scènes coupées, Philippe Haïm explique que la première séquence a été supprimée parce qu'elle rallongeait inutilement le récit tandis que la seconde, trop artificielle, ne s'intégrait pas vraiment à l'ensemble.
Fin alternative (commentaire audio de Philippe Haïm optionnel)
On découvre que malgré ce qu'affirme Diane à la fin du métrage, Alex a bien une famille à qui il cache son véritable travail.