Les suppléments se révèlent pour la plupart épouvantables car croûlant sous les propos dithyrambiques qui font perdre rapidement patience. Finalement les modules consacrés à une pieuvre et à l'imprimerie, évoquant donc le film de manière moins frontale, sont les plus attrayants.
Commentaire audio du réalisateur Gabriele Muccino (vostf)
A l'instar de son commentaire audio réalisé pour A la recherche du bonheur, le cinéaste se montre heureux de travailler à Hollywood et de parler de son deuxième film américain même si de nombreux blancs sont à déplorer. Gabriele Muccino guide le spectateur pendant deux heures, développe ses choix artistiques, parle de sa nouvelle collaboration avec Will Smith, encense tous les comédiens de son film mais s'attarde trop sur les métaphores et le symbolisme de l'histoire.
Sept points de vue (30min22)
Ce module divisé en sept parties donne respectivement la parole au scénariste Grant Nieporte, aux producteurs (à la langue très pendante), au réalisateur Gabriele Muccino, à la régisseuse des décors extérieurs, au chef décorateur, au monteur et enfin au compositeur Angelo Milli pour une énorme couverture promotionnelle qui finit par épuiser le spectateur au bout de dix minutes. Chacun y va de ses compliments, honore le travail du décorateur qui renvoie la balle au réalisateur, qui avoue devoir cette réussite aux comédiens, qui à leur tour remercient les producteurs d'avoir risqué le pari de mettre en scène le scénario concocté par Grant Nieporte qui se retrouve finalement à cours d'arguments, ouf ! Ce ne sont pas les rares images de tournage qui vont relever le niveau de ce segment insipide qu'on aimerait voir définitivement disparaître de toute interactivité.
Un ensemble parfait (12min25)
Vous en reprendrez bien une petite louche ? Dans ce cas cette section consacrée à l'ensemble du casting vous sustentera avec les menus propos de la directrice du casting qui se penche sur l' « incroyable » difficulté de trouver la partenaire donnant la réplique à Will Smith jusqu'à l'arrivée de Rosario Dawson. Les deux comédiens principaux ainsi que Woody Harrelson, Barry Pepper et Michael Ealy aiment toute l'équipe, respectent tout le monde, sont heureux et semblent l'être encore plus de le faire savoir au spectateur ! S'ils sont contents tant mieux pour eux, section suivante !
La méduse : une star mortelle ! (4min46)
Au-delà des apparences on ressort moins benêt de ce module affecté à cet animal marin appartenant à l'embranchement des Coelentérés, vivant en pleine eau ou en surface, au tissu transparent d'apparence gélatineuse, en forme d'ombrelle avec, à la face inférieure, une bouche et de longs tentacules dont l'action, chez certaines espèces, peut être très urticante sur l'épiderme humain (définition du Petit Robert). Tout cela nous est expliqué par un spécialiste s'attardant sur la cuboméduse aperçue dans le film Sept vies et vivant principalement au nord de l'Australie.
La passion d'Emily : l'art de la presse écrite (8min23)
Cette fois encore ce supplément s'avère étonnant et un véritable régal pour les yeux et les curieux désirant en savoir plus sur l'imprimerie à travers le siècle, illustrée par un fin connaisseur des vieilles machines dont certaines remontent au XVIIIème siècle jusqu'à la démonstration de la machine utilisée par Rosario Dawson dans Sept vies.
L'interactivité se clôt sur quatre scènes coupées insignifiantes (4min06) et de multiples bandes-annonces des films disponibles chez l'éditeur.