Image :
9/20
Red Riding 1974
Tourné en Super-16 afin d'obtenir une texture granuleuse, Red Riding 1974 remporte haut la main son passage sur galette numérique. Un bon point étant donné que le transfert ne se laisse pas démonter par le jeu sur la mise au point (l'image est souvent volontairement floue afin de marquer la descente aux enfers du journaliste). Le niveau de définition est des plus impressionnants, appuyé il est vrai par une remarquable gestion des contrastes ainsi qu'une palette colorimétrique aux tons jaunes 70's du plus bel effet. Dernier point : jamais le grain - pourtant omniprésent - ne gêne la compression Mpeg-2. Une jolie réussite.
Red Riding 1980
A la réussite du premier volet répond celle du deuxième. En passant du Super-16 au Scope 35mm, le grain et le jeu sur le flou qui caractérisaient Red Riding 1974 ne sont bien entendu plus. Ils laissent place à une photographie plus précise ainsi qu'à des contrastes plus diffus dans les jeux d'ombre et de lumière. Les séquences dans l'obscurité sont à ce titre ici joliment restituées. Malgré la dominances de tons froids, la compression n'est toujours pas mise en défaut.
Red Riding 1983
Troisième et dernier volet de la série, Red Riding 1983 abandonne l'argentique pour le numérique (plus précisément pour la Red One). Pas de gros bouleversement pour autant, le transfert jouit à nouveau d'une retranscription numérique de très grande tenue. Une définition ciselée et sans défaut de compression viennent appuyer des noirs d'une profondeur et d'une pureté remarquables. On notera lors des séquences diurnes une légère baisse de détails dans les zones d'ombres et de forte lumière, bien qu'il est plus que certain que ces défauts soient imputables au format de prise de vues.
Tourné en Super-16 afin d'obtenir une texture granuleuse, Red Riding 1974 remporte haut la main son passage sur galette numérique. Un bon point étant donné que le transfert ne se laisse pas démonter par le jeu sur la mise au point (l'image est souvent volontairement floue afin de marquer la descente aux enfers du journaliste). Le niveau de définition est des plus impressionnants, appuyé il est vrai par une remarquable gestion des contrastes ainsi qu'une palette colorimétrique aux tons jaunes 70's du plus bel effet. Dernier point : jamais le grain - pourtant omniprésent - ne gêne la compression Mpeg-2. Une jolie réussite.
Red Riding 1980
A la réussite du premier volet répond celle du deuxième. En passant du Super-16 au Scope 35mm, le grain et le jeu sur le flou qui caractérisaient Red Riding 1974 ne sont bien entendu plus. Ils laissent place à une photographie plus précise ainsi qu'à des contrastes plus diffus dans les jeux d'ombre et de lumière. Les séquences dans l'obscurité sont à ce titre ici joliment restituées. Malgré la dominances de tons froids, la compression n'est toujours pas mise en défaut.
Red Riding 1983
Troisième et dernier volet de la série, Red Riding 1983 abandonne l'argentique pour le numérique (plus précisément pour la Red One). Pas de gros bouleversement pour autant, le transfert jouit à nouveau d'une retranscription numérique de très grande tenue. Une définition ciselée et sans défaut de compression viennent appuyer des noirs d'une profondeur et d'une pureté remarquables. On notera lors des séquences diurnes une légère baisse de détails dans les zones d'ombres et de forte lumière, bien qu'il est plus que certain que ces défauts soient imputables au format de prise de vues.
Son :
8/20
Quatre pistes : deux stéréo et deux Dolby Digital en anglais et en français. Que ce soit pour les pistes stéréophoniques ou surround, les mixages mettent avant tout en avant les dialogues, restituées ici avec une remarquable clarté. Par ailleurs, malgré ses nombreuses qualités, The Red Riding Trilogy se heurte à la charte télévisuelle : le mixage surround joue effectivement essentiellement sur les enceintes avant tandis que les arrières sont considérées davantage comme des renforts et ne sont sollicités que lors des envolées musicales.
Bonus :
4/20
Après un quasi sans faute technique, les suppléments peu informatifs sont indiscutablement les points faibles du coffret.
On comprend difficilement les éditeurs qui lorsqu'ils proposent des scènes coupées oublient de les accompagner d'un commentaire ou d'une introduction qui permettrait de les replacer au sein de la narration. C'est le cas pour chacun des volets ici, la vingtaine de minutes de scènes coupées n'étant accompagnées d'aucune explication sur les raisons de leur mise de côté... Dommage.
Red Riding 1974 s'accompagne d'une (maigre) interview du réalisateur Julian Jarrold qui revient sur ce qui l'a intéressé lors de sa première lecture du script, puis poursuit sur le casting d'Andrew Garfield ainsi que sur l'influence qu'a eu le cinéma des années 70 sur son film.
Red Riding 1980 s'accompagne d'un making of entremêlant images du tournage et interviews de James Marsh (réalisateur), Toni Grisoni (scénariste de la trilogie) ou encore de Paddy Considine (qui interprète le personnage principal). Sans doute limité par le temps qui lui est imparti (moins de vingt minutes), le module n'approfondit pas suffisamment les questions narratives ou de mise en scène pour réellement s'imposer comme un bonus mémorable.
Enfin, Red Riding 1983 s'offre lui aussi un simili-making of intitulé Les coulisses du tournage et mêlant images de tournage et interviews de la maquilleuse, du chef décorateur et du comédien Mark Addy. Très décevant également.
Les suppléments de Red Riding 1983
On comprend difficilement les éditeurs qui lorsqu'ils proposent des scènes coupées oublient de les accompagner d'un commentaire ou d'une introduction qui permettrait de les replacer au sein de la narration. C'est le cas pour chacun des volets ici, la vingtaine de minutes de scènes coupées n'étant accompagnées d'aucune explication sur les raisons de leur mise de côté... Dommage.
Interview de Julian Jarrold
Red Riding 1974 s'accompagne d'une (maigre) interview du réalisateur Julian Jarrold qui revient sur ce qui l'a intéressé lors de sa première lecture du script, puis poursuit sur le casting d'Andrew Garfield ainsi que sur l'influence qu'a eu le cinéma des années 70 sur son film.
Red Riding 1980 s'accompagne d'un making of entremêlant images du tournage et interviews de James Marsh (réalisateur), Toni Grisoni (scénariste de la trilogie) ou encore de Paddy Considine (qui interprète le personnage principal). Sans doute limité par le temps qui lui est imparti (moins de vingt minutes), le module n'approfondit pas suffisamment les questions narratives ou de mise en scène pour réellement s'imposer comme un bonus mémorable.
Enfin, Red Riding 1983 s'offre lui aussi un simili-making of intitulé Les coulisses du tournage et mêlant images de tournage et interviews de la maquilleuse, du chef décorateur et du comédien Mark Addy. Très décevant également.