Image :
8/20
Le transfert d'Un Eté avec Coo bénéfice d'une définition satisfaisante malgré une légère imprécision sur le détail des plans larges. Mais la compression sait se faire discrète et les contrastes sont bien gérés tout du long. Là où le transfert se montre le plus convaincant, c'est sur les couleurs, qui sont très joliment restituées. Que ce soit sur les scènes d'intérieur sombre ou d'extérieur ensoleillé, les teintes sont constamment vives, chatoyantes, pleines de nuances. Tout juste notera-t-on quelques plans un peu surexposés, mais rien qui entrave le plaisir des yeux sur la durée.
Son :
5/20
Côté son, cette édition ne procure malheureusement que des déceptions, en dépit de la présence de six pistes audio : Japonais, Français et Italien Dolby Digital 5.1 et 2.0. Déception du côté des pistes DD 5.1 tout d'abord, qui ne déploient jamais l'ampleur escomptée, au point de n'apporter aucun avantage par rapport au 2.0 si ce n'est la redirection des dialogues dans l'enceinte centrale. De faible puissance, les trois 5.1 ne possèdent aucun dynamisme et ne se montrent jamais enveloppants - on n'entend jamais les arrières, tandis que le caisson de basse ne vibre pas une seule seconde. Des trois, et c'est là le plus gênant, la piste japonaise est la plus fade, avec des voix étonnamment peu audibles. La piste française et surtout la piste italienne permettent de profiter plus agréablement des dialogues. Le même phénomène se répète avec les pistes stéréo : la piste italienne privilégie les dialogues au risque de déséquilibrer un peu le mixage et la piste japonaise présente des dialogues plus inaudibles encore que sur le DD 5.1. La piste française, entre les deux, offre un compromis passable mais on attendait mieux sur un film aussi récent.
Bonus :
4/20
L'édition collector d'Un Eté avec Coo se divise en deux disques, le premier étant consacré au film uniquement, et le second aux bonus. Ces derniers sont pourtant peu nombreux et se résument à une interview du réalisateur et un reportage sur l'avant-première du film. On trouve par ailleurs un ex-libris sur le film, avec des interviews écrites, ainsi que deux cartes.
Interview de Keiichi Hara (27mns35)
Dans cette interview exclusive, le réalisateur revient sur son parcours - et notamment ses débuts à une époque où il était plus difficile de rentrer dans le milieu de l'animation - jusqu'à l'élaboration de ce long métrage remarqué. Il parle en détail de son expérience sur la série et les films Crayon Shin-chan, qui lui ont permis de débuter dans la réalisation. A propos d'Un Eté avec Coo, il explique de quelle manière il a fait connaissance avec le roman original qui n'était pas très connu, évoquant au passage sa rencontre avec l'auteur, avant de se concentrer sur la production du film lui-même, ses thèmes et ses personnages. Dommage que le documentaire soit si austère dans la forme, car M. Hara est intéressant et son film extrêmement attachant.
Avant-première du film (13mns04)
Sans aucune forme d'explication, nous voilà propulsés en compagnie du réalisateur sur la scène de la salle dans laquelle Un Eté avec Coo était présenté en avant-première. Celui-ci présent brièvement le film, puis une coupure nous amène directement à la session de questions-réponses qui suivent la projection. Le cadre étant uniquement fixé sur M. Hara, on ne voit jamais les spectateurs à de rares exceptions près, mais on les entend poser leurs questions. Une réalisation et un montage austères, là encore, et c'est dommage une fois de plus car le cinéaste apporte des précisions supplémentaires sur son oeuvre. Il évoque notamment la durée du film, inhabituelle pour un long métrage d'animation, ou encore les diverses croyances en des créatures extraordinaires au Japon.
Enfin, la rubrique Kaze Plus nous propose des liens vers des bandes-annonces d'animes et de mangas (label Asuka), ainsi que trois extraits de vidéoclips (Kanon Wakeshima, Anna Tsuchiya et m.o.v.e).
Interview de Keiichi Hara (27mns35)
Dans cette interview exclusive, le réalisateur revient sur son parcours - et notamment ses débuts à une époque où il était plus difficile de rentrer dans le milieu de l'animation - jusqu'à l'élaboration de ce long métrage remarqué. Il parle en détail de son expérience sur la série et les films Crayon Shin-chan, qui lui ont permis de débuter dans la réalisation. A propos d'Un Eté avec Coo, il explique de quelle manière il a fait connaissance avec le roman original qui n'était pas très connu, évoquant au passage sa rencontre avec l'auteur, avant de se concentrer sur la production du film lui-même, ses thèmes et ses personnages. Dommage que le documentaire soit si austère dans la forme, car M. Hara est intéressant et son film extrêmement attachant.
Avant-première du film (13mns04)
Sans aucune forme d'explication, nous voilà propulsés en compagnie du réalisateur sur la scène de la salle dans laquelle Un Eté avec Coo était présenté en avant-première. Celui-ci présent brièvement le film, puis une coupure nous amène directement à la session de questions-réponses qui suivent la projection. Le cadre étant uniquement fixé sur M. Hara, on ne voit jamais les spectateurs à de rares exceptions près, mais on les entend poser leurs questions. Une réalisation et un montage austères, là encore, et c'est dommage une fois de plus car le cinéaste apporte des précisions supplémentaires sur son oeuvre. Il évoque notamment la durée du film, inhabituelle pour un long métrage d'animation, ou encore les diverses croyances en des créatures extraordinaires au Japon.
Enfin, la rubrique Kaze Plus nous propose des liens vers des bandes-annonces d'animes et de mangas (label Asuka), ainsi que trois extraits de vidéoclips (Kanon Wakeshima, Anna Tsuchiya et m.o.v.e).