FilmsActu.com
Disponible depuis le mois dernier, 
Commençons par le petit détail qui se voit. Dans son infinie mansuétude, Universal a eu la bonne idée de sortir quelques titres de ses tiroirs pour nourrir son feu "catalogue HD-DVD" mais n'a pas vraiment pris soin de revoir ses copies pour l'occasion. Par conséquent, Daylight revient avec ses quelques artefacts de pellicule déjà décelables sur les précédents DVD qui font un peu l'age du film. Dommage, la HD aurait été le moment idéal pour dépoussiérer quelque peu le film. Dommage, mais pas si grave parce que le transfert, lui, est excellent. Une grosse partie du traitement numérique du film (ses plans composite et matte painting autour de l'entrée du tunnel entre autres) offrent une multitude de détail à l'écran dont on profite joyeusement, au même que les extérieurs. Le plan final, par ailleurs, creuse définitivement le fossé entre un DVD standard et la haute définition. Ensuite, et fonction de l'esthétique du film, ce sont les éléments qui sont mis en valeurs (flammes, eau) et les jeux de lumières accusant d'un dégradé d'une grande finesse. Le plan d'introduction à la scène des ventilateurs en demeure particulièrement parlant...
Daylight avait déjà de gros atouts de son côté avec une bande son particulièrement bien construite, et qui lui aura d'ailleurs valu une nomination aux oscars. Les éditions DVD mettaient la barre très haute en matière de mixage multicanal et ce HD-DVD ne démérite pas en proposant quelque chose de particulièrement tonitruant. Qu'il s'agisse de la musique, du générique en 3D et surtout des nombreux effets d'éboulements, d'explosions et autres inondations musclées, le film demeure constamment vivant. Du Dolby Digital Plus pour tout le monde ici, excitant caisson de basse et surrounds pour un spectacle sonore quasi constant et appuyé par une bande originale particulièrement réussie. On appréciera plus particulièrement la séquence finale, généreuse de bout en bout...
En France il nous aura fallu tout de même attendre le HD DVD (avec l'avenir qu'on lui connaît désormais), pour profiter des suppléments de Daylight qui existent pourtant depuis des années mais dont nous n'avons même pas pu profiter en DVD standard. Quelques petites choses sympas au programme bien que la fin d'origine, celle où Sylvester Stallone ne survit pas à la dernière tentative, n'est toujours pas proposée ni même évoquée. Pourtant, Rob Cohen aurait largement eu le temps d'en parler dans son Commentaire audio. Un commentaire un peu monocorde, s'attardant parfois trop longuement à paraphraser l'image sans rien apporter de plus mais définissant bien l'implication du réalisateur. Par ailleurs, signant ici son meilleur film, ses propos valent alors forcément un peu le coup. Un bonus principal, complété par un Making of (33min27) simili commercial mais dans lequel le réalisateur (physiquement méconnaissable comparé à ses récentes photos) s'implique une fois encore totalement dans ce qu'il propose. Rien de bien fascinant, mais quelques secrets de tournage amusants et révélations de trucages parfois invisibles à l'œil nu. Le tout est complété par deux bandes annonces, un Clip et une Featurette promo (6min18).
