50 Nuances de Grey : la critique française a sorti le fouet !

Après le phénomène littéraire, 50 nuances de Grey sort aujourd'hui dans les salles obscures. Le film, réalisé par Sam Taylor-Johnson, raconte comment Anastasia Steele, une étudiante vierge de 22 ans, tombe amoureuse d’un chef d’entreprise milliardaire, Christian Grey. Alors qu’ils entament une relation passionnelle, la jeune femme va découvrir ses pouvoirs érotiques, mais aussi la part d’ombre de Christian, et ses tendances sado-masochistes. La version cinématographique saura-t-elle plaire aux fans du livre ? Les curieux, séduits par des bandes annonces très prometteuses, seront-ils convaincus par le résultat ? Et la crtiique française, qu'en a-t-elle pensé de ce film dont on parle depuis des mois et des mois ? La réponse ci-dessous, avec notre revue de presse des critiques de 50 nuances de Grey, des plus positives aux plus négatives. Et si vous souhaitez savoir si la rédaction de Filmsactu a aimé le film, rendez-vous sur notre critique à nous !

De rares critiques enthousiastes...

Paris Match : "Dans le rôle titre, Dakota Johnson crève l’écran. Naturelle et très jolie, elle éclipse Jamie Dornan qui avait la dure mission d’incarner le fantasme de millions de lectrices."

Metronews : "Derrière le vernis d'une bluette glamour, c'est une véritable tragédie, moderne, complexe, parfois dérangeante, qui se noue devant nos yeux."

MYTF1 News : "Sam Taylor-Johnson a su poser sa caméra de façon à ce que ces scènes torrides deviennent glamour et esthétiques. Du sexe oui, mais pas n'importe comment."

"On ne voit rien"

L’Express : "Si le film ne marquera pas l'histoire du cinéma, ni celle du cinéma érotique, il est pourtant loin d'être la catastrophe annoncée."

Le Point : "Même s'il a dopé les ventes de sextoys, 50 Nuances de Grey est plutôt à classer dans la catégorie bluette version cuir où sadomasochisme rime avec romantisme."

Midi Libre : "Les âmes pudiques peuvent ouvrir les yeux, on ne voit rien, on reste dans le BDSM pour presse féminine haut de gamme (les lanières viennent de chez Hermès, ou tout comme), tout le cru se passe hors cadre…"

Le film est-il « aussi torride qu’un steak de soja » ?

Lyon Capitale : "La promo de 50 nuances de Grey a su jouer sur la suggestion et faire croire à un film sulfureux. Il y a effectivement des scènes de sexe à l’écran, mais tout cela reste bien plus chaste que ce qu’on a pu voir dans des séries comme Game of Thrones."

Télé Loisirs : "Passé les "scènes d'action" plus safe que subversives type première fois […], la tension sexuelle censée être inhérente au couple Anastasia/Christian n'y est pas. Du moins, on n'y croit pas."

Sud-Ouest : "50 nuances de Grey n'est pas une œuvre éducative. […] En comparaison, Emmanuelle, Histoire d'O  ou Neuf semaines et demi apparaissent comme des chefs d'œuvres d'invention érotique."

Le Figaro : "Le film annoncé comme l'événement de la rentrée cinématographique s'avère aussi torride qu'un steak de soja. Le pic sado-maso de cette bluette tient en six coups de ceinture sur le dos de la belle donnés par l'éphèbe en jean et pieds nus."

RTL : "Le film retient l'attention du spectateur durant les 30 premières minutes grâce à quelques tournures comiques. Le reste du temps, on regarde sa montre et on ressort dans un état de somnolence qui n'augure rien de bon pour une soirée en couple, surtout pas celle de la Saint-Valentin."