Knock Knock : retour gagnant pour Eli Roth ?
Le 23/09/2015 à 13:41Par Maxime Chevalier
"Knock Knock dépasse les strictes conventions du thriller paranoïaque"
20 Minutes :
"Son drôle de film cruel jonglant avec les codes du cinéma d’horreur sur fond de puritanisme a tout pour faire passer des frissons dans le dos."
Le JDD :
"Ce thriller à huis clos efficace et sans prétention, souvent drôle, à prendre au second degré, épingle l’hypocrisie qui règne dans une Amérique puritaine."
Le Monde :
"Knock Knock dépasse les strictes conventions du thriller paranoïaque pour tourner à la comédie noire et à la fable morale particulièrement vacharde et vengeresse."
Première :
"Il y a beaucoup d’ironie et d’ambiguïté dans ce thriller amusant mais qui ne dévoile jamais son jeu, entre fable morale pseudo-féministe et dénonciation sarcastique d’une génération capable de ruiner une réputation en postant simplement une photo prise avec un téléphone portable."
àVoir-àLire :
"Une comédie horrifique qui manifeste le tempérament exalté d’un clip de Miley Cyrus, tout en se cherchant du côté du thriller dérangé, où le vétéran Keanu Reeves s’amuse comme il faut, chez un Eli Roth décidément très assagi."
Abus de Ciné :
"C’est avec son final qu’Eli Roth surprend et revire là où on ne l’attend pas, avec une bonne surprise pleine de malice, qui évite au film de tomber dans les poncifs du genre, relevant le niveau du tout."
"Aussi explosif qu'un pétard mouillé"
Film de Culte :
"Faire du boogeyman deux gamines hystéros (l'inversion est déjà dans l'original mais l'update de Roth en fait autre chose que des héroïnes de films d'exploitation '70s) est plutôt bien vu mais le propos déjà poussif du film est affaibli par le manque d'inventivité de la torture, redondante et prévisible. Plus malin que beaucoup de ses contemporains, Knock Knock s'avère toutefois moins rigoureux et donc moins abouti que les précédents films du réalisateur."
Critikat :
"Eli Roth esquisse donc, à de rares moments du film, une intéressante réflexion satirique sur la fin de la virilité chez le « quadra » américain, incarné par le lisse Keanu Reeves (...). Mais, faute de choisir le genre pleinement assumé de la comédie, l’entreprise était bien difficile en employant le modèle hollywoodien du thriller comme on utilise un emballage sous vide."
Paris Match :
"Le principe est simple et immuable: prendre un héros lambda, le punir en le plongeant la tête la première dans un cauchemar de plus en plus sanglant, et le plus souvent sans réveil possible... Film de son auteur le plus accessible - et malheureusement le moins réussi -, "Knock Knock" reproduit donc la recette."
Télérama :
"Fétichiste du cinéma bis comme son ami Quentin Tarantino, Eli Roth signe une potacherie au sadisme racoleur. Un genre de Funny Games sauce barbecue."
TF1 News :
"Plus roublard que jamais, Eli Roth ne fait pas grand-chose de son postulat de base sexy (Keanu Reeves face à deux nymphettes aussi séduisantes que des succubes) et décline les codes du home invasion. C'est aussi explosif qu'un pétard mouillé."
Clone Web :
"On en ressort avec la légère impression d’avoir assisté à un téléfilm perdu dans une époque qui n’est pas la sienne (les références à Facebook n’y changeront rien), et qui sombrerait immédiatement dans l’oubli sans sa tête d’affiche."