DUNKERQUE met une claque aux critiques françaises (revue de presse)
Le 19/07/2017 à 11:12Par Eric Estrada
Ce 19 juillet est à marquer d'une pierre blanche avec la sortie de deux des films de cet été (voir de cette année !) : Baby Driver d'Edgar Wright et Dunkerque de Christopher Nolan. Après l'infini du cosmos dans Interstellar, le réalisateur de The Dark Knight livre son premier film basé sur des faits réels.
Dunkerque filme avec brio l'évacuation catastrophe et sanglante des troupes alliées des plages de Dunkerque en mai 1940. 400 000 soldats se sont retrouvés piéger au sol, dans les airs et sur la mer.
Cette fresque guerrière (qui est au final plus un film de survie qu'un film de guerre) avec Tom Hardy, Cillian Murphy, Harry Styles est spectaculaire, immersive et expérimentale. Nolan réussit à plonger le spectateur au coeur de l'action et du chaos pendant 1h40 de tension extrême.
Voici quelques extraits de critiques parues depuis sa sortie.
Premiere : On ne va pas épiloguer sur la maîtrise du réalisateur pour les scènes d’action et à ce titre Dunkerque n’en est pas avare : rien que les combats aérien avec Tom Hardy valent à eux seules le ticket de cinéma. En revanche, force est de constater que Nolan se place désormais parmi les grands directeurs d’acteurs. Oubliez la mort de Marion Cotillard dans The Dark Knight Rises qui a fait tant jaser en son temps. Dans Dunkerque, ce sont les comédiens (pour la plus part novices) qui tiennent le film du bout en bout.
Les Inrocks : S’emparant d’un épisode marquant de la Seconde Guerre mondiale, le réalisateur d’Inception, Christopher Nolan, délesté de ses tics formels et de ses pesanteurs idéologiques, signe son film le plus dense.
Le Point : Après Interstellar, le réalisateur revient sur Terre pour explorer un épisode à la fois tragique et héroïque de la Seconde Guerre mondiale. Éblouissant.
L'Express : Rarement le spectateur a été à ce point catapulté sur le champ de bataille, au plus près des soldats. Le film de Christopher Nolan se vit comme l'expérience des montagnes russes.
Telerama : Sans rien apporter de vraiment nouveau, le réalisateur britannique Christopher Nolan signe un film de guerre ultra efficace.
Le Monde : Dunkerque, en effet, plutôt qu’un film de guerre classique, est un film de survie (survival). Son poussé au maximum, impacts des bombes et des balles sifflant aux oreilles des spectateurs, format plus grand et plus vibrant que nature, couleurs sombres et paysages d’apocalypse, caméra embarquée dans les situations les plus atroces, partition omniprésente et une fois de plus remarquable d’Hans Zimmer tendant vers la musique industrielle. Nolan joue, en virtuose, de cette approche immersive. Sur terre, sur mer ou dans les airs, il s’agit de faire intimement ressentir au spectateur ce que c’est que d’être un soldat transformé, par la nature des opérations militaires et du terrain, en une cible permanente.
Libération : Après le space opéra «Interstellar», le réalisateur britannique Christopher Nolan reconstitue un épisode crucial et méconnu en France de la Seconde Guerre mondiale. Un prétexte à une gigantesque immersion dans le chaos, si intense dans ses effets qu’elle rend insensible à la tragédie évoquée.