Fury fera-t-il fureur auprès de son public ?
Le 23/10/2014 à 12:57Par Fanny Bellocq
A couvert ! David Ayer sort l’artillerie lourde avec Fury, un film de guerre mettant en scène quatre soldats américains, engagés par le sergent Wardaddy (Brad Pitt) dans une mission contre l’Allemagne nazie. Après End of Watch et Sabotage, des films déjà bien bourrins, le réalisateur signe un drame historique dans la lignée de ses prédécesseurs. Alors, Fury est-il juste un énième film sur la Seconde guerre mondiale ou a-t-il un réel intérêt ? La réponse avec notre revue de presse des critiques françaises de Fury !
Ex-aequo pour les critiques françaises, des plus positives ou plus négatives :
Ecran large : "Fury surprend à plus d'un titre […]. Visuellement et thématiquement, le film explose au visage du spectateur comme un chant guerrier funèbre et mâture."
A-voir-à-lire : "L’incroyable force de Fury, au-delà de ses séquences guerrières et de sa réalisation tranchée, vient aussi de son scénario étayé par une documentation historique satisfaisante."
Le Monde : "Dès la première séquence, David Ayer joue de cette ambiguïté qui fait aller et venir ce film remarquable et troublant entre la mémoire historique et l’imaginaire mythologique."
Télé Loisirs : "Hyper-réaliste, Fury, au-delà de ses excès patriotiques, est un film de guerre choc, qui impressionne la rétine."
Première : "Le but de David Ayer est avant tout de livrer un gros film de guerre bourrin et explosif. C’est à la fois sa limite, et sa qualité."
Fury, c’est juste l’histoire de "cinq pauvres cons coincés dans une boîte d’acier" ?
France TV Info : "Le film baigne dans une unité colorée grise, boueuse et pluvieuse. […] Une fresque épique et violente, mais sans complaisance."
GQ : "Film de guerre à l’ancienne, avec héros burnés, complexité de façade et vrai manichéisme, Fury semble sortir de nulle part [...]. Un film complètement déconnecté de son époque en somme."
Cinémur : "David Ayer dépeint un tableau terrible et ultra-réaliste duquel on ressort pétrifié par tant de cruauté. Si les corps à corps remplacent les mots, Fury soulève aussi quelques questions de morale mais s'applique toutefois à ne pas les approfondir."
Critikat : "On n’est pas tant agacé par le niveau primaire de ce qu’Ayer propose que par l’hypocrisie qu’il déploie à longueur de scénario, en faisant miroiter l’inspiration documentaire et un discours de demi-teinte nageant désespérément à la surface des choses."
Libération : "Eux, cinq pauvres cons coincés dans une boîte d’acier bourrée d’obus, ne basculent pas dans la bestialité comme les salauds d’en face, mais font le choix sacrificiel de l’héroïsme. Encore un film de guerre qui n’a pas inventé la poudre."