Quelques Minutes Après Minuit : un monstre pas comme les autres - revue de presse
Le 04/01/2017 à 14:34Par Veronica Sawyer
Entre le fantastique et le drame, Quelques minutes après minuit est un conte sur le deuil avec en personnages centraux un jeune garçon et un arbre monstrueux à la force démesurée.
Conor (Lewis MacDougall) est un enfant solitaire et rêveur, harcelé à l'école et veillant sur une maman malade (Felicity Jones, Jyn Erso dans Rogue One), en train de mourir d'un cancer. Chaque soir, 7 minutes minutes après minuit, le monstre de la colline (doublé par Liam Neeson) vient lui rendre visite.
Que lui veut donc cet arbre gigantesque ? De ces rencontres extraordinaires, Conor va apprendre le courage, la valeur du chagrin et surtout à affronter la vérité. "Le cœur du film, c'est la manière dont on peut, grâce au fantastique et à la fantaisie, affronter la réalité", a commenté le réalisateur.
Que lui veut donc cet arbre gigantesque ? De ces rencontres extraordinaires, Conor va apprendre le courage, la valeur du chagrin et surtout à affronter la vérité. "Le cœur du film, c'est la manière dont on peut, grâce au fantastique et à la fantaisie, affronter la réalité", a commenté le réalisateur.
Adapté d'un roman de Patrick Ness, Quelques Minutes Après Minuit est singulier. Sous ses airs de film fantastique avec un monstre, l'oeuvre de Juan Antonio Bayona se révèle touchante et pleine de poésie. A noter aussi la présence de Sigourney Weaver en grand-mère intransigeante.
Voici quelques extraits de diverses critiques mises en ligne depuis sa sortie le 4 janvier.
A Nous Paris : "En évitant le mélo et doté d'une force visuelle incroyable, ce film, bien au-delà du simple conte terrifiant, met le fantastique au service du drame, et parle du deuil et de la peur de la mort avec puissance, intelligence et émotion."
Première : "Après l'Orphelinat et The Impossible, Juan Antonio Bayona boucle avec Quelques minutes après minuit, une trilogie d'une grande cohérence sur les relations mère-fils, entre influences spielbergiennes et tradition héritée du cinéma fantastique espagnol".
Cinema Teaser : "Un conte à la perfection parfois trop mécanique qui finit par émouvoir".
20 Minutes : Ce conte cruel ... envoûte par sa façon d’évoquer des sujets graves avec un sens rare de la poésie macabre.
Mad Movies : Bayona est décidément l'un des élèves les plus doués de Spielberg.
Clone Web : Peut-être verrez-vous du Spielberg dans A Monster Calls. L’ombre du grand Steven plane sur le film et Bayona lui rend hommage à travers un plan rappelant Jurassic Park et quelques transitions qu’auraient pu réaliser le metteur en scène d’E.T. Loin de nous l’idée d’y voir pour autant un héritier -ce n’est pas possible- mais avec Quelques Minutes Après Minuit, Juan Antonio Bayona confirme juste qu’il a sa place à coté des plus grands.
Le Monde : "Quelques minutes après minuit" : échappée onirique pour un jeune cœur brisé.
Le Point Pop : Adaptation visuellement splendide d'un best-seller sur le deuil, le troisième film de Juan Antonio Bayona fait tout pour nous toucher. Sans succès.
Le Point Pop : Adaptation visuellement splendide d'un best-seller sur le deuil, le troisième film de Juan Antonio Bayona fait tout pour nous toucher. Sans succès.