Shaun le mouton : le film est-il aussi réussi que la série ?
Le 03/04/2015 à 17:08Par Fanny Bellocq
Ca y est, le dernier film d'animation "made in studios Aardman" est arrivé au cinéma ! Après Mission : Noël et Les Pirates ! Bons à rien, Mauvais en tout, Shaun le mouton assure la continuité des films aux personnages en pâte à modeler. Dans ce film adapté de la série TV éponyme, Shaun, Bitzer et le reste du troupeau, partent à la recherche de leur fermier et se retrouvent embarqués dans une aventure complètement inattendue dans la Grande Ville. Shaun le mouton marque-t-il le retour en force des studios Aardman après les succès mitigés de leurs derniers films en date ? Est-il aussi épatant que les désormais cultes Wallace et Gromit et Chicken Run ? L'animation en stop-motion et l'absence de dialogue séduisent-elle toujours autant ? La réponse ici, avec notre revue de presse des critiques françaises :
"Tout passe par la puissance de l'image"
A Voir à Lire : "Suite ininterrompue de gags, placides ou lucides, qui parleront aux différents âges, Shaun le Mouton n’a pas à rougir de la comparaison avec les adaptations de Wallace et Gromit. La tendance est au délire maîtrisé, à la fois universel et intemporel, mais toujours épatant dans le déploiement d’images en stop-motion..."
Télé Loisirs : "Par son humour et ses références (la danse des petits pains de La Ruée vers l’or de Charlie Chaplin, Le Silence des agneaux…), Shaun le mouton [...] fera autant rire les enfants que les parents. Ici, l’inventivité scénaristique est au service de la poésie et du burlesque."
Clone Web : "La galerie des personnages hauts en couleur ajoute une vraie sensibilité et une vraie humanité. Le film est également un véritable tour de force puisque, à la manière de la première demi-heure de Wall-E, il est muet ! Pas une seule parole du début à la fin, tout passe par la puissance de l’image."
Première : "Ce mythe du cottage et de la campagne anglaise, volontairement entretenu par les auteurs, est typiquement la marque d’Aardman, le plus british des plus british studios d’Outre-Manche. Pour paraphraser Wallace : "Cracking good job, Gromit!"
"Il y a un vrai plaisir à renouer avec notre esprit d'enfance"
Dailymars : "Le film possède l’assurance des vétérans, cette force tranquille qui prend le parti de calibrer les scènes sans qu’elles perdent de leur essence [...]. il s’agit d’un long-métrage à la confiance discrète, polie, raffinée."
Ecran Miroir : "Ce qui fait tout le charme de Shaun réside dans son humour, fin et pertinent, qui fonctionne aussi bien auprès des plus jeunes (c'est quand même super mignon) que des plus grands (il y a beaucoup de second degré)."
Métronews : "Shaun le mouton, long-métrage modelé avec amour, confirme non seulement que cette technique [stop-motion] vieillit bien, mais que leur humour aussi fait toujours mouche."
Critikat : "Shaun le mouton ressemble, derrière ses kilos de pâte à modeler, à un instantané troublant du monde d’aujourd’hui, très loin des trop nombreux films d’animation lénifiants pour enfants.
"L'Obs : "Le film renoue avec ce que Aardman sait faire de mieux : du pur burlesque, où les humains ont toujours l'air plus bébête que les animaux eux-mêmes. Il y a un vrai plaisir à renouer avec notre esprit d'enfance."
Télérama : "Côté gags, les créateurs, fans du "slapstick" et du burlesque de jadis, tirent dans toutes les directions : ils passent d'un instant à l'autre du pur comique de situation (une mémorable scène de panique dans un restaurant chic) à de facétieux clins d'oeil cinéphiles."
Cinecomca : "Alors que l’animation digitale est omniprésente, rien n'effraie les studios Aardman. Ils prouvent, à l’instar de Ghibli, qu’une alternative de qualité, appréciée du grand public, est possible."
Abus de Ciné : "...Un pari plutôt réussi grâce à un scénario bien ficelé, bourré de rebondissements, et à une multitude de détails croustillants, et de gags visuels inspirés."
Cineman : "Peu voire pas de surprise au menu : l’humour évolue entre l’ordinaire et le très drôle, à l’image de ces géniaux détenus du refuge. Mais difficile de ne pas repenser à la douce poésie absurde de Wallace et Gromit, qui reste bien plus mémorable et précieuse."