T2 Trainspotting marque le retour de Mark Renton (Ewan McGregor), Spud/Daniel (Ewen Bremner), Sick Boy/Simon (Jonny Lee Miller) et Begbie (Robert Carylyle) devant la caméra de Danny Boyle, 21 ans après le film original.

 

Librement inspiré du roman Porno d'Irvine Welsh, cette suite tardive divise la presse anglo-saxonne qui a eu l'occasion de la découvrir avant nous (T2 sort le 27 janvier au Royaume-Uni et le 1 mars en France).

 

 

Le pitch : On avait quitté Ewan McGregor, alias Renton, en train de s'enfuir à Amsterdam après avoir trahi ses amis sur un deal de drogue. On le retrouve deux décennies plus tard à courir comme un fou dans les rues d’Édimbourg, exactement comme au début du premier volet.

 

 

Voici quelques extraits de critiques de T2 Trainspotting parues outre-manche :

 

Den Of Geek : A l'instar de Trainspotting, T2 est une comédie noire par instant, un thriller par d'autre, avec une séquence finale rappelant même l'incroyable poursuite de Blade Runner... Mais surtout, T2 est un drame mélancolique et désespéré qui synthétise la douleur et le regret des années des passent pour finalement parvenir à accepter le passé et à avancer. (4/5)

 

The Guardian : T2 n'est pas aussi bon que T1 : le film est un peu long et se perd dans trop de sentimentalité et de comédie tout étant trop conscient de sa propre mythologie. Mais il possède néanmoins le même punch, le même pessimiste provocateur et a sa propre signature. Malgré le risque d'une telle suite, Boyle réussit son pari.

 

The Wrap : T2 Trainspotting n'est pas un mauvais film mais il se noie souvent dans une piscine de découragement, de mélancolie qui devient presque embarrassante. Concernant la B.O, elle ne parvient pas à rivaliser avec celle de son prédécesseur.

 

Empire : D'une certaine manière, T2 partage des éléments avec la suite de Terminator. Le film est inventif et bourré de surprises. Mais contrairement à la séquelle de Cameron, il ne parvient pas à réimaginer l'origine d'une manière aussi flamboyante. (3/5)

 

 

Telegraph : Cette suite ne surpasse pas l'original mais elle ne ternie pas non plus son héritage... Elle vaut le coup pour ses propres qualités. (3/5)

 

The Independant : Que penseront ceux qui n'ont pas vu l'original et ne reconnaissent pas ses références culturelles. Les spectateurs plus âgés, cependant, seront ravis par une suite qui a le niveau de son prédécesseur dans l'énergie et l'émotion.

 

The Playlist : T2 ressemble plus au pilote d'une adaptation de Trainspotting qu'à une véritable suite. C'est un comme aller à un festival où la tête d'affiche est un groupe de Britpop mythique qui se reforme. C'est génial de les revoir ensemble, ils ont bien vieilli, et l'étincelle est là quand ils jouent leurs tubes. Mais le set est un peu long et les nouveaux titres sont vite oubliables... Au final, on finit par se demander si on n'aurait pas mieux fait de rester avec nos souvenirs de l'époque

The Hollywood Reporter : T2 est déjà étrangement daté... Le film peut éventuellement être comparé à un chien désireux de plaire mais qui ne connait que de vieux tours, et qui n'est capable que de lécher bêtement son propre vomi.