DUNE 2 : un blockbuster spectaculaire, complexe, et d'une ampleur rare - critique
Le 28/02/2024 à 10:49Par Veronica Sawyer
Oui Dune 2 est aussi grandiose qu'on le dit depuis des semaines.
Les suites supérieures au film original se comptent sur les doigts d'une main (Terminator 2, l'Empire Contre-Attaque, Mad Max 2, Le Parrain 2, Spiderman 2, The Dark Knight...) et Denis Villeneuve impose directement Dune Deuxième Partie dans cette liste suprême.
Le réalisateur québécois avait promis une suite plus spectaculaire et riche en grandes séquences d'action. Il n'avait pas menti. Dune 2 sort l'artillerie lourde. Plus l'écran sera grand pour le visionner, plus l'expérience sera forte et marquante.
Après une déferlante de blockbusters qui n'avaient rien à dire, l'arrivée de Dune 2 s'impose comme une bouffée d'air frais salvatrice et essentielle à la survie du cinéma à grand spectacle intelligent.
Dune 2 allie à la fois le grandiose (la scène de la chevauchée du ver, les combats dans le désert, le fameux duel) et l'intime. Ou comment réussir un blockbuster d'auteur.
Depuis Sicario, Denis Villeneuve ne cesse d'imposer son style. Même si l'influence de Ridley Scott n'a jamais été aussi présente (comment ne pas penser par instant à Gladiator, Blade Runner et même au sous estimé Kingdom Of Heaven), le réalisateur nous happe littéralement sur Arrakis dès les premières secondes.
L'histoire reprend à la suite directe du premier Dune. Paul Atreides (Timothée Chalamet) s’unit à Chani (Zendaya) et aux Fremen pour mener la révolte contre ceux qui ont anéanti sa famille. Hanté par de sombres prémonitions, il se trouve confronté au plus grand des dilemmes : choisir entre l’amour de sa vie et le destin de l’univers.
Paul Atreides va devoir affronter les sanguinaires troupes du barron Harkonnen et le nouveau venu, le sadique Feyd-Rautha incarné magistralement par Austin Butler, qui prend un plaisir jouissif à répandre le mal.
Dune 2 est bourré de surprises et de séquences qui donnent la chaire de poule. On a pas fini de le décortiquer.
Une oeuvre passionante et virtuose. Merci Denis Villeneuve.