Life during wartime
Le 28/04/2010 à 08:02Par Sabrina Piazzi
Cinq ans après Palindromes, Todd Solondz, l'enfant terrible du cinéma indépendant américain, revient avec une vraie-fausse suite de son film Happiness réalisé en 1998. Cette comédie triste où la vie des protagonistes est régie par la peur possède un ton et une ambiance différents du premier film et manifeste une critique politique plus virulente. Avec ce portrait au vitriol d'une famille américaine de la classe moyenne, interprétée par de fabuleux comédiens, le réalisateur signe son film le plus abouti, n'épargne personne et aborde des thèmes tabous (les névroses d'une Amérique post-Bush, la pédophilie) avec une maîtrise narrative et formelle (superbe photographie) remarquable. Même si Todd Solondz clôt son histoire par une des fins les plus pessimistes vues au cinéma depuis ces dernières années en signant une ode à l'inaptitude au bonheur, le principal est finalement d'en rire, ce que cette oeuvre grinçante, ce grand film même, réussit sans peine à faire.
Découvrez ci-dessous la critique de Life during wartime