Overlord : des nazis, des zombies, de l'horreur et du gore. Merci J.J Abrams - critique

Overlord est interdit aux moins de 16 ans en France. Autant dire que le film de l'australien Julius Avery (bientôt à la tête du remake de Flash Gordon) produit par J.J Abrams n'y va pas de main morte question violence, zombies, scènes craspec et corps en charpie. 

Le pitch : Juin 1944 en France. On est à la veille du débarquement. Un groupe de parachutistes américains sous les ordres du caporal Ford (Wyatt Russell, le fils du grand Kurt Russell) est en mission pour détruite une antenne radio installée dans un village investi par les Allemands.

Aidés par une résistante française, les soldats alliés découvrent rapidement que les nazis pratiquent des expériences scientifiques abominables.

Débutant comme un film de guerre avec une impressionnante séquence aérienne, Overlord se termine en survival dans le chaos, les tripes et les zombies à la force inhumaine façon Resident Evil meets Reanimator meets 28 Jours Plus Tard.

Toujours avec une mise en scène nerveuse et fluide qui ne se repose pas uniquement sur le numérique et nous gratifie de quelques jolis specimens de mutants bien libidineux.

Mention spéciale à Pilou Asbaek (Ghost In The Shell, Game Of Thrones) impeccable de sadisme dans le rôle du méchant officier SS sadique.

On regrettera néanmoins qu'Overlord se perde avec quelques temps morts à mi-chemin et mette assez longtemps avant d'entrer dans le fantastique (certainement la faute à une bande-annonce qui en montre beaucoup trop).

Reste une série B horrifique, guerrière et jouissive ultra sympathique et divertissante avec des GI's qui flinguent du nazi façon Inglorious Basterds et des monstres qui décalotent les viscères. Comment ne pas aimer !