Space Jam 2 Nouvelle Ere : C’était vraiment mieux avant ? - critique sans Michael Jordan
Le 20/07/2021 à 17:17Par Pierre Champleboux
Un quart de siècle après sa sortie, Space Jam premier du nom à acquis le statut de film culte. Pourtant, une fois gommé le prisme de la nostalgie, force est de constater qu’il n’y avait pourtant pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sa suite est à son égal : ça ne vaut pas tripette, mais c’est un bon divertissement pour enfants de moins de dix ans.
LeBron James, comme Michael Jordan en son temps, ne brille pas par ses talents d’acteur. Il est pourtant un peu plus convaincant que la légende des Bulls, manifestement très à l’aise dans son rôle de papa poule qui n’est pas tout à fait en phase avec sa progéniture. Car cette fois-ci l’histoire est centrée sur la famille plutôt que sur le sort des toons, qui n’apparaissent d’ailleurs pas avant une bonne demi-heure de film.
Certes, le film ressemble à une gigantesque publicité pour la Warner, le DC Verse et HBO Max (notamment via les très embarrassants spectateurs du match, des figurants cosplayés en icônes de ces différentes firmes qui n’ont manifestement aucune idée de qui est censé se tramer sur le terrain de basket).
Certes, le scénario est prévisible de bout en bout et a été vu maintes fois dans tout un tas de productions DTV des années 90. Mais le fait est que ça fonctionne
Ce n’est ni un grand film, ni un bon film. C’est une friandise pour enfants : trop sucrée, trop gluante, trop collante, et bien trop colorée pour être honnête. Mais pour peu qu’on sache à quoi s’attendre, on ne passe pas un mauvais moment.
C’est un grand spectacle familial, à déguster juste avant ou juste après s’être offert un énorme paquet de pop corn ou un esquimau glacé, une expérience qui fait l’effet d’une journée dans un parc d’attraction : à la fin, ça tire un peu sur les jambes, mais on a quand même bien rigolé et les enfants sont contents. C’est le principal.
Si en revanche vous recherchez un vrai bon film avec la bande à Bugs et Daffy, on ne saurait que trop vous recommander l’excellent “Les Looney Tunes passent à l’action” de Joe Dante (dont les Gremlins font par ailleurs une apparition dans ce Space Jam 2).