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Thanksgiving : la semaine de l'horreur : méchant et fun - notre critique
Le 30/11/2023 à 12:50Par Olivier Portnoi
Notre avis
Eli Roth retrouve enfin le mordant de ses premiers films. On n'est pas au niveau de Hostel ou Cabin Fever, mais Thanksgiving ravira les fans d'horreur fun et de série B très années 90 qui ne prend pas au sérieux et qui n'hésite pas à multiplier les explosions gores cartoonesques.
Eli Roth s'amuse avec Thanksgiving, la semaine de l'horreur et nous aussi. Il aura fallu 16 ans au réalisateur américain pour transformer sa fausse bande-annonce tournée pour le diptyque Grindhouse en long métrage gore et grand guignol.
L'histoire : Un an après qu’un Black Friday a viré au chaos, un mystérieux tueur s’inspire de la fête traditionnelle de Thanksgiving et terrorise la ville de Plymouth (Massachussetts), berceau de la célèbre fête. Alors que les habitants sont éliminés les uns après les autres, ces meurtres qui semblaient aléatoires, révèlent un plan plus vaste et sinistre. Les habitants découvriront-ils le tueur et survivront-ils à la fête... ou deviendront-ils les invités de son dîner de Thanksgiving complètement tordu ?
Thanksgiving plonge la tête la première dans l'horreur 90's avec laquelle Eli Roth a grandi. C'est con, parfois franchement débile et méchant, mais c'est fun, et ça n'a pas peur de lâcher des hectolitres de sang.
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On pense à la fois au mordant des deux premiers Scream (sans la virtuosité de la caméra de Wes Craven) et à ses ersatz comme Souviens-toi l'été dernier.
Qu'importe que le scénario soit truffé de twists prévisibles, après une intro anti-consumérice bien vicieuse et réussie, Thanksgiving aligne les morts cradocs avec un second degré jouissif. Le genre de slasher popcorn qui peut que nous réjouir.
"C'est ringard, la subtilité" balance le boogeyman à la hache. Une devise qui résume à merveille le cinéma énervé d'Eli Roth et on valide.
