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TRANSFORMERS 4 : la critique du film [Filmsactu]

Le 15/07/2014 à 14:50
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Notre avis
6 10 Transformers 4 : L'Âge de l'extinction ne s'en sort pas trop mal. Malgré un scénario faiblard et un une longueur éprouvante, le renouveau du casting, l'introduction des Dinobots, et l'ahurissante mise en scène en fait un digne opus de la saga qui ravira, on n'en doute pas, les amateurs.

TRANSFORMERS 4 : la critique du film [Filmsactu]

Transformers, ça a toujours été des robots géants qui s'envoient des immeubles sur le coin du museau. Michael Bay y a apporté des filles-objets, du placement produit tape-à-l'oeil mais aussi et surtout sa science du cinéma XXL. Transformers 4 : L'Âge de l'extinction est-il le digne successeur de la tradition ? Oui, c'est bien la même recette, mais en plus long !

  Transformers 4 : l Age de l Extinction

 
Dans le rétroviseur de Transformers 3

Transformers veut faire peau neuve pour ce premier opus d'une éventuelle seconde trilogie. Cela passe par le renouvellement de l'intégralité du casting « humain » et d'une bonne partie des Autobots, ne laissant que les reliques Optimus Prime et Bumblebee. Exit, donc, Sam Witwicky (Shia Labeouf), Hello Cade Yeager (Mark Wahlberg), père célibataire à la ramasse qui tente de subvenir aux besoins de sa fille unique (Nicola Peltz) grâce aux inventions qu'il met au point dans une étable décrépite reconvertie en laboratoire de fortune. Yeager va mettre la main sur un vieux camion hors d'usage qui n'est autre qu'Optimus Prime, en convalescence après la guerre entre Autobots et Decepticons. Celle-là même qui a presque détruit Chicago dans Transformers 3. Car si, dans cette suite, il n'est jamais question de la famille Witwicky, qui était au centre de l'intrigue de la première trilogie, elle contient en revanche de nombreuses références aux événements de l'opus précédent. Ainsi, la découverte d'Optimus par Yeager va attiser l'intérêt de beaucoup de monde. Un gourou des hautes technologies (Stanley Tucci), des agents du gouvernements tellement secrets qu'eux-même questionnent leur propre existence, leur leader zélé (Titus Welliver) qui a perdu un proche lors des échauffourées à Chicago et qui en fait une affaire personnelle... Tout ce beau monde envahit, du jour au lendemain, le gazon de Yeager qui n'a d'autre choix que d'embarquer avec tous ses proches pour une série de galères qui va les mener jusqu'en Chine.

 Transformers 4 : l Age de l Extinction

 
Trop bon, trop long ?

 

Transformers 4 a un scénario confus. Ce n'est pas en soi rédhibitoire ni même étonnant, les films de la franchise n'ayant jamais vraiment brillé par leurs qualités narratives. Mais lorsque le film s'étire sur près de 3 heures, comme c'est le cas ici, une plus grande implication émotionnelle n'aurait pas été du luxe pour tenir la distance. Côté "Michael Bay"-style, entendez par là explosions, détonations, déflagrations et désolation, Transformers 4 se place dans la droite lignée de ses prédécesseurs, pied au plancher du début à la fin, sans jamais faiblir. Une pyrotechnie qui ravira les amateurs, même s'il faut reconnaitre qu'on finit par "décrocher" un peu, notamment à partir de la  dernière partie en Chine, qui aurait finalement pu faire partie d'un deuxième film... 

 

Mais les choses étant ce qu'elles sont, il faut supporter l'intégralité de ce très long-métrage pour se délecter de ses qualités. Ou plutôt de sa qualité première : sa mise en scène ahurissante. On oublie vite, face à une machine imposante et bien huilée comme la saga Transformers, que tout se résume à la vision d'un seul homme et à son savoir faire pour orchestrer ce grand ballet de tôle froissée. Sa mise en scène n'est jamais timide, encore moins feignante tout en restant toujours très lisible au regard des forces en présence et du chaos qu'elles provoquent. C'est cette manière de filmer le gigantisme, de jongler avec les échelles et les dimensions, ce sens inné de l'imagerie stylée qui font la valeur d'un réalisateur de la trempe de Michael Bay et qui sauve la licence Transformers de...l'extinction. Et c'est sans doute pour le mieux car on peut, certes, reprocher à Michael Bay de ne pas élever le niveau du 7ème art, mais certainement pas d'être l'un des maîtres artificiers les plus talentueux de son époque.
Transformers 4 : l Age de l Extinction

 






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