Notre Top 15 des meilleurs films Rock !
Le 04/06/2012 à 17:32Par Marion Plantier
La sortie en salle imminente du film Une éducation Norvégienne nous donne envie de monter le son et de réécouter les Pink Floyd en boucle. Dans ce film, Nikolaj se remet du deuil de sa mère en découvrant l'album mythique Never Mind the Bollocks. On vous propose un retour sur les grands films musicaux à forte tendance rock qui ont marqués les esprits de ces 40 dernières années avec notre Top 15 (classé par ordre chronologique : un autre classement s'est avéré une véritable source de conflit personnel et un risque de dédoublement de personnalité). On espère pouvoir ajouter à cette liste non-exhaustive le très attendu Rock Forever, avec Tom Cruise, qui sortira le 11 juillet prochain. Et vous, votre Top ?
NOTRE Classement des meilleurs films rock !
Cabaret, 1972 de Bob Fosse
Et c'est le très oscarisé Cabaret qui ouvre le bal. Bien que la musique ne soit pas rock à proprement parler, la vie débridée des personnages, leurs progressives descentes aux enfers pendant la montée du nazisme, l'amour entre une chanteuse de cabaret et un jeune écrivain dans un monde de débauche, les interprètes loufoques et sublimes, avec évidemment l'extraordinaire Liza Minelli en chef de file, nous poussent à démarrer cette chronologie non exhaustive il y a 40 ans exactement avec ce bijou de réalisation, de musiques, de mise en scène, de scénario … bref avec ce cultissime chef d'oeuvre qu'il faut avoir vu une fois dans sa vie au moins !
Phantom of the Paradise, 1974 de Brian de Palma
Après son premier long-métrage avec Robert de Niro (alors débutant qu'il présenta à son ami Martin Scorsese, juste pour l'anecdote … ), et un premier échec à Hollywood avec Get to Know your Rabbit, Brian de Palma accède au succès avec Sœurs de Sang. Ce thriller d'épouvante est le premier d'une série de films à tendance horrifique, parmi laquelle se trouve l'excellent Phantom of the Paradise, film à la frontière de l'opéra rock. Winslow Leach, brisé, défiguré, a perdu sa voix et s'est fait voler sa partition par celui qui devait le faire connaître, Swan, compositeur cupide, qui l'envoya en prison pour trafix de drogue. Lorsque Leach parvient à s'évader, il revient hanter le Paradise, palais du rock lancé par Swan.
The Rocky Horror Picture Show, 1975 de Jim Sharman
C'est un nouveau genre de film culte qui naît avec la sortie de The Rocky Horror Picture Show. Adapté des planches au grand écran, le film n'eut pas le succès escompté. Néanmoins, c'est un culte de la nullité qui s'est installé autour de ce film, les spectateurs revenant semaines après semaines pour se moquer des acteurs, blaguer sur leurs répliques et rendre peu à peu la séance de cinéma complètement intéractive. Humour salace et scénario débile, bande originale rock et personnages délirants, on ne cesse d'apprécier le jeu hors norme de Tim Curry en transexuel transylvanien, et on espère que vous aurez la bonne idée d'assister aux représentations live qui se font au studio Galande !
Tommy, 1975 de Ken Russell
Hair, 1979 de Milos Forman
The Rose, 1979 de Mark Rydell
Le biopic sur une des chanteuse atemporelle et emblématique du rock : Janis Joplin. Avec une Bette Midler particulièrement convaincante dans ce rôle de débauche, de souffrance et de passion, The Rose propose un point de vue des plus saisissant sur une artiste ô combien marquante de ces 50 dernières années.
Les Blues Brothers,1980 de John Landis
Comme son titre l'indique, si la bande originale est résolument blues, on ne peut que reconnaître que la mise en scène, le scénario, les personnages et les acteurs restent dans l'esprit du pur rock'n'roll. Ca décoiffe, ça dépote, ça donne envie de piquer des bagnoles de flics et de rouler des pelles à Carrie Fisher, alias Princesse Leïa. Bref, The Blues Brothers, ça en jette.
Pink Floyd - The Wall, 1982 d'Alan Parker
Scénarisé par Roger Waters, le bassiste et fondateur du groupe mythique, Pink Floyd - The Wall raconte la folie grandissante de Pink, célèbre star du rock. Chaque titre du double album conceptuel créé un tableau, un épisode de cet homme, avatar de Roger Waters : le film peint avec une brutalité et une poésie effarante l'esprit d'un homme en proie aux doutes et aux peurs, une pseudo-autobiographie torturée, schizophrène et rythmée.
Spinal Tap, 1984 de Rob Reiner
Faux documentaire parodique sur un groupe de rock imaginé, Rob Reiner nous fait suivre les aventures et mésaventures du groupe complètement déjanté Spinal Tap pendant une de leur tournée. Les dérapages de Led Zep, des Stones, de Van Halen ou encore des Aerosmith ont inspiré le réalisateur, et le succès de ce "rockumentaire" fut tel que le groupe se forma véritablement, à la demande des fans, enregistra un album (qui certes, fit un flop, la vague grunge ayant démodé le heavy metal) et fit une date de concert au Royal Albert Hall de Londres. C'est pas rock, ça madame ?
Wayne's World, 1992 de Penelope Spheeris
Dans la série déconnante déconnade, on demande le père ! Avec une bande son récompensée de la meilleure bande originale lors des Brit Awards 1993 (Queen, Eric Clapton, Red Hot Chili Peppers, Jimi Hendrix, Alice Cooper, Black Sabbath...), Wayne's World présente sans doute le duo le plus débile vu dans un film rock. Fans de hard rock, Mike Myers et Dana Carvey s'éclatent avec leur émission musicale diffusée depuis la cave de leurs parents...
Almost Famous, 2000 de Cameron Crowe
William Miller, fan de rock'n'roll, rêve de venir journaliste et d'écrire sur ces groupes qu'il adule. Inspiré de sa propre expérience, Cameron Crowe retrace les années 70 qu'il a connu alors qu'il voulait cotoyer ses artistes préférés et était alors devenu journaliste pour Rolling Stone : les tournées, les querelles de musiciens, les groupies déchaînées, la drogue, la musique … Almost Famous nous fait ressentir cette passion pour le rock autant dans les personnages que dans la réalisation.
Walk The Line, 2005 de James Mangold
Dans la série biopic, on ne peut que saluer cet excellent film qu'est Walk The Line, biographie de Johnny Cash. Avec un duo de tête à tomber par terre (Joaquin Phoenix en Johnny et Reese Witherspoon en June Carter) qui interprète à la perfection les titres phares des deux artistes et une réalisation toute en finesse, l'extravagance résolument rock de cet univers n'en est que sublimer.
Tenacious D – The Pick of Destiny, 2006 de Liam Lynch
Dans la série déconnante déconnade, on demande le fils ! Avec Tenacious D - The Pick of Destiny, on découvre le deuxième duo le plus taré vu dans un film rock : Jack Black et son compère Kyle Glass nous propose la vraie fausse histoire de leur groupe. Véritable mine d'or en terme de musique (Tenacious D, what else?) comme en terme d'humour (Tenacious D, what else?), on retrouve un Ben Stiller loufoque, l'excellent Meat Loaf (également au casting du Rocky Horror), Dio dans son propre rôle ou encore l'excellent Dave Grohl, batteur de Nirvana, membre fondateur des Foo Fighters...
Across The Universe, 2007 de Julie Taymor
Hommage merveilleux au plus célèbre quatuor britannique, Across The Universe nous offre des reprises extraordinaires des plus célèbres titres des Beatles. On y ajoute une histoire simple et complexe, autant portée sur les relations amoureuses, amicales, sur la guerre, la quête de soi, la liberté, avec des personnages attachants et pour la plupart très bien joué. Un petit caméo de Joe Cocker, un autre de Bono, de nombreuses références au groupe et on est heureux...
Good Morning England, 2009 de Richard Curtis
Ou "The Boat that Rocked", titre original infiniment plus classe ! 1966, le gouvernement anglais veut éradiquer la mode pop rock qui se répend dans le pays. Au même moment, le jeune Carl débarque sur le bateau qui abrite la radio pirate Radio Rock. Good Morning England s'offre un casting tout simplement génial (Bill Nighy, Rhys Ifans, Philip Seymour Hoffman … ), une bande son - bien que blindée d'anachronisme – absolument génialissime (The Kinks, The Turtles, The Beach Boys, The Who, Jeff Beck, Van Morrison, Skeeter Davis, Jimi Hendrix, Cat Stevens, The Rolling Stones, …), un scénario drôle, touchant, décalé et un grand cri pour la liberté artistique.