"Il ne peut en rester qu'un !", telle est la vérité absolue définissant le mieux la situation du box-office ces jours-ci, où beaucoup de films français se sont fait face.


Le gagnant sans conteste est Le Petit Nicolas, distribué par Wild Bunch, et qui vient de franchir la barre symbolique des 5.000.000 d'entrées dimanche soir dans sa 7ème semaine d'exploitation. Le film ayant coûté 22,7 millions d'euros, on peut parler sans hésitation de succès. Le Petit Nicolas est d'ailleurs toujours projeté dans près de 600 salles.

A l'exact opposé, le four du moment s'appelle Cinéman. Détruit par la presse mais aussi par le public, le second film de Yann Moix (détruit par la profession) a couté 19 millions d'euros et n'a atteint dimanche soir que les 295.098 entrées, au bout de 3 semaines d'exploitation. Un véritable échec commercial.



Les autres films français du moment s'en sortent mieux mais tout n'est pas rose. Ainsi Micmacs à Tire-Larigot a tout juste franchi la barre du million d'entrées (1.090.017 entrées à dimanche soir), péniblement au bout de trois semaines. Au regard de son budget de 27 millions d'euros, il s'agit d'un échec flagrant : le film de Jean-Pierre Jeunet aurait dû au moins enregistrer 3 millions d'entrées pour commencer à être rentabilisé.


Toujours en face du Petit Nicolas, Lucky Luke a dû mal à tenir la route également. Avec  1.807.270 entrées dimanche soir, le film de James Huth risque de franchir tout juste les 2 millions d'entrées en fin de carrière, son essouflement au box-office se faisant sentir (-47% encore cette semaine). Un résultat qui n'est certes pas honteux, mais avec un budget de 28 millions d'euros (!!) au compteur, UGC est loin de ce qu'il pouvait attendre comme résultat.

source chiffres : cbo-boxoffice.com