Grace de Monaco : Olivier Dahan défend son film
Le 05/05/2014 à 17:41Par Romain Duvic
Si le réalisateur de La Môme reconnait qu'il s'agit "d'un sujet délicat, voire douloureux", il trouve la réaction du Rocher "un peu disproportionnée". "J'ai lu que nous avions refusé de leur projeter", poursuit-il, "c'est faux". "Le ressentiment anti-français que le film exacerberait, je ne peux rien y faire. L'intrigue se déroule en 1962, au moment de la crise diplomatique entre le Rocher et Charles de Gaulle, qui voulait récupérer les taxes des entreprises hexagonales implantées là-bas. De toute façon, je revendique le droit de faire un film de fiction. Ce n'est pas un travail d'historien, mais d'artiste". Dahan précise également que la famille aurait eu accès à "plusieurs versions" du scénario et aurait suggéré "quelques modification" dont "certaines" ont été acceptées... Thierry Frémaux à de son côté confié à l'AFP que si "le film [n'était] pas un biopic au sens strict du terme, de la vie à la mort, [il contriburait] certainement de belle manière à la légende monégasque". Nicole Kidman (Grace Kelly) et Tim Roth (Prince Rainier III) portent donc ce lourd fardeau...