La comédie Pourquoi j'ai pas mangé mon père de Jamel Debbouze, prévue dans les salles pour le 8 avril prochain, est le second long-métrage français - après Renaissance de Christian Volckman - utilisant à 100% la technique de la Performance Capture. Dans le dernier numéro du magazine Premiere, le réalisateur et comédien s'est exprimé sur cette technologie si chère à James Cameron (Avatar), Steven Spielberg (Les Aventures de Tintin) et Robert Zemeckis (Beowulf). "C'est la Motion Capture qui m'a fait délirer [dans ce projet]" explique-t-il. "Un plateau de 1000 mètres carrés, 70 caméras à 360 degrés : une liberté de mouvement totale. J'ai rien contre le cinoche, j'adore le cinoche, mais la MoCap, c'est ce qui se rapproche le plus de la scène. Pour un mec aussi impatient que moi, le cinéma, c'est une torture, un endroit d'attente... Là, ça m'a fait délirer et basculer. Le champ des possibles. La liberté de mouvement. Y a plus de raccords... Beaucoup de comédiens ont peur de la MoCap, mais c'est là où tu t'éclates le plus quand tu dois jouer. C'est tellement spontané quand tu dois faire rire les gens, il ne faut pas qu'on te coupe dans ton élan".

Par ailleurs, Debbouze a expliqué qu'un tout nouveau casque de capture, nommé Third Eye et plus léger que ceux des américains, avait été développé spécialement pour son film. "Le vrai génie du film, c'est pas moi, c'est Marc Miance. [...] C'est un ouf, un vrai. Je te donne un exemple : quand on a commencé le film, on s'est rendu compte que le système MoCap pesait 7,5 kg et que je n'arriverais jamais à le porter. [...] Avant même de commencer, le projet était mort puisqu'on savait qu'on arriverait jamais à me faire porter un truc pareil. Eh bien lui, il arrive et il invente un casque qui fait 500 grammes. Au point que Tim Burton lui en achète 80 derrière. Et le mieux : il n'a marché que le premier jour de tournage. Avant ça ne marchait pas et il ne me disait rien". Découvrez le résultat dans les vidéos du film ci-dessous.



Synopsis de Pourquoi j'ai pas mangé mon père : L’histoire trépidante d’Édouard, fils aîné du roi des simiens, qui, considéré à sa naissance comme trop malingre, est rejeté par sa tribu. Il grandit loin d’eux, auprès de son ami Ian, et, incroyablement ingénieux, il découvre le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et même… l’espoir. Généreux, il veut tout partager, révolutionne l’ordre établi, et mène son peuple avec éclat et humour vers la véritable humanité… celle où on ne mange pas son père.