Liam Neeson : "Je n'arrête pas les films d'action !" - interview The Passenger

Deux ans après la sortie de The Passenger, toujours pas question d'arrêter de distributer les bourre-pifs pour Liam Neeson.

Liam Neeson, retrousse ses manches, récupère un flingue et casse des têtes pour The Good Criminal (Honest Thief) réalisé par Mark Williams, co-créateur de la série Ozark sur Netflix au cinéma le 14 octobre 2020.

(23/01/2018) Liam Neeson revient à l'action dans The Passenger (au cinéma le 24 janvier), son quatrième film avec le réalisateur catalan Jaume Collet-Serra (Non-Stop, Sans Identité, Esther, Instinct de Survie).

Cette fois-ci, l'irlandais qu'il ne faut mieux pas emmerder est piégé dans un train.

Comme tous les jours après son travail, Michael MacCauley (Liam Neeson) prend le train de banlieue qui le ramène chez lui. Mais aujourd’hui, son trajet quotidien va prendre une toute autre tournure. Après avoir rencontré une mystérieuse femme (Vera Farmiga), il est forcé d’identifier un passager caché dans le train et se retrouve pris dans un terrible engrenage.

FilmsActu a eu l'occasion de discuter de ce thriller musclé avec Liam Neeson et Jaume Collet-Serra. Voici quelques extraits de notre rencontre.

The Passenger est-il vraiment votre dernier film d’action comme vous l’avez annoncé ?

Liam Neeson : Non ce n’est pas vrai. Au festival de Toronto l’année dernière dans une pièce pleine de journalistes, on faisait de la promo et quelqu’un m’a dit "quand allons-nous vous revoir dans un film d’action ?". J’ai répondu "soyons sérieux, j’ai 65 ans, laissez-moi respirer". Mais c’était censé être une putain de blague. Bien sûr, c’est l’info qui a été relayée partout. Je ne pensais pas du tout ce que je disais.

L’action est un genre que vous appréciez réellement ?

Liam : J’adore ça. Spécialement quand je peux travailler avec Jaume. D'ailleurs, on a en projet un cinquième film pour l'année prochaine.

Justement, comment décririez-vous votre collaboration ? Pourquoi aimez-vous tant travailler ensemble ?

Liam : Quand on a travaillé ensemble pour la première fois il y a huit ans à Berlin sur Sans Identité, il y a eu une connexion.  Jaume a un vériatble amour pour le cinéma et la narration d’histoire. Je connais peu de réalisateurs qui ont une telle vision globale de leur film. Jaume sait toujours où l’on va. C'est important, spécialement dans un thriller ou dans un film d’action. Il sait quand accélérer le rythme et faire partir l’action. Il le fait merveilleusement bien.

Jaume Collet-Serra : J’adore collaborer avec Liam. C’est un acteur incroyable et on peut s’identifier à ses personnages. Dans les films que l’on fait, il est important que le public puisse se retrouver dans le personnage principal. Liam a le pouvoir d’être ce type que les spectateurs vont aimer et vont vouloir voir gagner à la fin. C’est parce qu’il est très généreux en tant qu’acteur. Il ne retient rien.

Liam, devez-vous vous entraîner physiquement avant un tel film ?

Liam : Oui. Vous êtes obligé. Je me tiens en forme au quotidien mais pour ce genre de films, spécialement s’il y a des scènes de combat ou des épreuves physiques, je dois suivre une formation. Vous devez vous entraîner, travailler avec un coach, avec votre doublure, votre superviseur des cascades, votre chorégraphe. De manière quasi religieuse, chaque soir après la fin du tournage, je me rendais à salle de sports avec le chorégraphe des combats et on les travaillait.

Jaume : J’ai vu quelques films géniaux dans des trains comme Une femme disparaît d’Alfred Hitchcock, Snowpiercer, Runaway Train…

Liam : Runaway Train, superbe film.

Jaume : Nous avons tourné le film dans un wagon et demi que l’on transformait à chaque fois pour que l'on ait la sensation que l'on se balladait dans un train entier. On n’a pas tourné dans l’ordre chronologique pour des raisons pratiques. Cela  a été un tournage assez difficile et claustrophobe pour tous.

On pense à Taken à un moment lorsqu’au téléphone Liam déclare soudain, "si vous blessez ma famille, je vous retrouverais". C'était volontaire ?

Liam : Non, cela n’était pas conscient. Cela faisait partie de l’histoire. Mon personnage ne cesse de recevoir des infos via le téléphone. Depuis Taken, dès que je parle au téléphone, on pense que je vais menacer quelqu’un… pour le coup, là c’était vrai.

Si Michael de The Passenger affrontait Bryan Mills, Ra's Al Ghul et Qui-Gon Jinn, qui sortirait vainqueur ?

Liam : Qui-Gon Jinn. S’il a son sabre laser, il ne peut que gagner.

Vous seriez prêt à rejouer Qui-Gon Jinn si Lucasfilm vous le proposait pour un spin-off sur Obi-Wan Kenobi ?

Liam : Absolument. Ils ont mon numéro.