Mea Culpa : le scénario du film fait débat !
Le 05/02/2014 à 13:37Par Maxime Chevalier
Seulement voilà, ce film fait bien moins l'unanimité que les deux précédents long-métrages de Cavayé, qui avaient reçu des éloges d'une grande majorité de la presse. En cause : le scénario du film, qui fait débat au sein du petit monde de la critique. En effet, si beaucoup s'accordent à dire que le rythme enlevé du film lui confère une dimension "grand huit" des plus agréables, nombreux sont les critiques à pointer du doigt le manque de profondeur des personnages ... pourtant l'un des points forts de Pouelle et A bout portant. Ce défaut très subjectif sera-t-il préjudiciable au succès du film dans les salles ? Réponse dans quelques jours. En attendant, retrouvez ici notre revue de presse complète des critiques de Mea Culpa avec, ci-dessous, les critiques positives, puis en seconde page les critiques mitigées et enfin les critiques négatives.
Capture Mag : Si Mea Culpa a quelques défauts, ce sont bien ceux de ses qualités. Car l’écriture du film n’est pas seulement ambitieuse au regard des standards français (avec des personnages qui se définissent dans l’action et des péripéties sans temps morts) mais également en matière de finition pure, avec environ 70 versions du scénario recensées par les auteurs.
Cloneweb : Mea Culpa est un vrai polar du dimanche soir, mêlant quelques touches d’humour à la limite du buddy movie, une ambiance très noire et dramatique et des scènes osées à la limite de l’exagération ...
Mulderville : Loin de ces films d’action purement commerciaux dont le scénario tient sur une seule page, les deux scénaristes Fred Cavayé et Guillaume Lemans donnent une certaine profondeur aux personnages principaux mais n’oublient à aucun moment d’inclure d’excellentes course poursuites, des scènes de combat parfaitement chorégraphiées et emballent le tout par un ton juste voire irrévérencieux.
Le Journal des sorties : Le côté ride sous extas est un parti pris que Fred Cavayé assume du début à la fin. Quelque soit l’avis du public sur le sujet une chose est certaine, il en ressortira KO en bout de course. Exercice de style classique sur le fond et diablement efficace sur la forme, on assiste à la livraison express d’un des meilleurs films de genre déjà existant dans le domaine récent du cinéma d’action français.
Les Chroniques de Cliffhanger : Polar nerveux et totalement rafraichissant dans un cinéma français atone lorsqu’il s’agit de sortir l’artillerie lourde, le film est aussi un vrai plaisir de spectateur. D’ailleurs, si quelqu’un doit faire son Mea Culpa, ce n’est surement pas Fred Cavayé, qui nous gratifie ici d’un polar hard boiled des plus réjouissants.
Cinecinephile : Mea Culpa est un film d’action brutal, saisissant et touchant grâce à un scénario bien écrit qui arrive à mettre en avant de l’action, mais aussi des personnages torturés, superbement interprétés par le grand Vincent Lindon, Gilles Lellouche ou encore Medi Sadoun qui fait ici une belle percée dans le cinéma d’action.
Nivrae : On vibre littéralement au rythme du film, la peur au ventre, on vit la violence des coups comme s’ils nous étaient destinés. [...] On se laisse prendre par l’histoire qui nous aspire complètement dans les bas-fonds des réseaux de gangsters : on a mal, on a peur, on est à bout de souffle avec les personnages.
Le Passeur Critique : Erigé en nouveau maître du polar à la française, Fred Cavayé confirme avec Mea Culpa que le cinéma de genre hexagonal a encore de belles heures devant lui. Au pays de Verneuil et Melville cela fait rudement plaisir.
Le JDD : Les fans de Taken et de Jason Statham se régaleront sans réserve devant ces scènes d'action tendues comme un arc et l'efficacité des deux héros pas toujours très regardants sur la légalité. À vrai dire, Mea culpa comporte tous les ingrédients du bon petit thriller que Hollywood nous envoie régulièrement.
Dameskarlette : Si vous aimez l'action, les thrillers, le raisinet, les frissons, ce film est fait pour vous. Jusqu'à la dernière seconde vous serez tenus en haleine sans deviner une seule seconde ce que la fin vous réserve.
Cinechronicle : Le cinéaste maintient la barre toujours très haute dans cette volonté d’installer un équilibre entre l’audace de repousser les limites de ses héros et le plausible sans tomber dans l’invraisemblance poussive. Une invraisemblance savamment dosée que l’on accepte bien volontiers et même tout autant que du cinéma américain trop généreux en la matière.