Venom 2 : On a rencontré Tom Hardy à Londres avec ses chiens "Hi i'm Tom"
Le 30/10/2021 à 14:09Par Olivier Portnoi
On nous a aussi prévenu que Tom n’était pas toujours facile. C’est donc un peu avec une boule au ventre que l’on patiente. La salle d’attente d’un junket, c’est un peu comme celle d’un médecin. Les uns après les autres, les journalistes sont conviés à passer dans "la pièce de consultation". Sauf que là, nous sommes que deux à attendre, le reste des médias invité ayant préféré opter pour le zoom à distance et ne pas fouler le Royaume Uni.
Tom arrive enfin et surprise, Tom est de super bonne humeur. "On l’a rarement vu aussi enjoué" nous annonce le bureau de Sony UK. Voilà qui est rassurant. Visiblement, l'acteur prend à coeur de défendre sa franchise d'autant plus qu'il a contribué au scénario de cette suite.
Alors que l’on entre dans la fameuse pièce à interview, le duo a démarré sa journée avec un enchaînement de zooms. Mais les deux anglais semblent aussi contents que nous de rencontrer une personne en chair et en os.
"Hello, i’m Tom" nous envoie Tom Hardy, pieds nus, en short de sport paré pour le ju-jitsu, les bras derrière la tête, en train de s'étirer. Mode décontraction totale pour la star du film qui affiche une carrure de bulldozer. Il faut dire que Tom Hardy s'entraîne pour Havoc, film d'action de Gareth Evans (The Raid) qu'il tourne pour Netflix dans le sillage de Tyler Rake. "C'est le tournage le plus physique de ma vie" souligne l'ex Bane de DC.
Andy Serkis a lui opté pour la chemise hawaïenne. La complicité entre les deux est évidente. Quand on leur fait remarquer, Andy Serkis nous explique : "C’est Tom qui est venu me chercher pour Let There Be Carnage. J’ai été surpris et vraiment honoré. Je le considère comme un des meilleurs acteurs de sa génération. Il m’a dit avoir pensé à moi à cause de mon expérience passée d’acteur (Faut-il rappeler qu'Andy Serkis a été Gollum dans le Seigneur des Anneaux et César dans La Planète des Singes ?- ndr). Il voulait quelqu’un qui puisse le pousser dans ses retranchements et mettre en avant comme il se doit cette dualité schizophrénique Eddie Brock/ Venom".
Les junkets, de par leur durée éclair et leur caractère répétitif et abrutissant pour les talents, sont souvent frustrants. Mais quand on a eu le sentiment qu'un échange, aussi bref soit-il, se produit, on en redemande. C'est ce que nous ont proposé ce jour là Tom Hardy et Andy Serkis.