La nouvelle trilogie saison 3

Amorcée il y a 2 ans sous l’impulsion du duo Bruno Gaccio et Gilles Galud, La Nouvelle trilogie revient cette année sur Canal + avec, comme son nom l’indique, trois nouvelles séries.

Petit rappel des faits : tout à commencé en 2006 lorsque la chaîne cryptée décide de donner leur chance à de jeunes auteurs pour développer des projets de séries d’un format assez court. La première saison donna donc naissance à Enterrement de vie de jeune fille (par les quiches, déjà auteurs du "mémorable" Foon), Les Multiples, et surtout Turbulences, qui fit beaucoup parler de lui par son concept (1 épisode = un plan séquence) et qui gagna même 2 prix au festival de St-Tropez. L’année suivante, la trilogie revint en fanfare avec notamment Pierre-41 (Prix de la Contribution Artistique au Festival de la Rochelle 2007) et la très réussie Madame Hollywood, qui disposait d’un scénario de haute volée et d’un casting àplutôt sexy.

C’était donc avec une impatience peu dissimulée qu’on attendait des nouvelles de la nouvelle, pour voir si les auteurs produits par la Parisienne d’Images (productrice aussi des Films faits à la maison) allaient garder une ligne scénaristique originale.

copyright La parisienne d'images

Et voici donc le programme de cette 3eme saison.

Tout commencera avec En attendant demain, une course contre la montre de trois jeunes banlieusards bordelais qui auront 24h pour se sauver des emmerdes. La série crée par Amine, Ernesto et Zangro se place comme « une comédie vaudevillesque, qui explore l’univers d’une cité à travers trois personnages représentatifs d’une société au bord de la crise de nerfs ».

Ensuite viendra HARD. Derrière ce titre évocateur se trouve une histoire qui fait déjà l’unanimité au sein de la rédaction et dont voici le pitch :Sophie, mère au foyer, 40 ans, perd son mari brutalement et voit sa vie basculer. Choquée, elle découvre l’activité de sa société, que le défunt lui avait toujours cachée : production de films porno ! Afin de ne pas s’endetter, de garder la maison et de nourrir ses enfants, elle se voit contrainte d’assurer le suivi des tournages en cours et de pénétrer ainsi dans le milieu du hard.
Sous des faux airs de croisement entre Weeds et Boogie Nights, cette série imaginée par Cathy Verney (une femme , oui oui !) pourrait bien faire parler d’elle dans les mois à venir.

Natacha Lindinger, actrice principale de Hard

Enfin, Doom/Doom, la dernière des trois séries, un peu plus mystérieuse que ses deux sœurs, se penchera sur les aventures d’un tueur à gage amené à faire équipe avec un jeune lascar aux dents longues de Sarcelles. Une histoire d'amitié en perspective donc, et comme diraient ses créateurs, Laurent Abitbol et Virgile Bramly « Doom-Doom manie l'humour, mais avec des gants pour ne pas laisser d'empreintes. Plus qu'une succession de sketches parodiques et de gags burlesques, cette comédie cherche à installer un univers original dans lequel l'humour a bien sûr sa place, et où figurent aussi l'action, le suspens, l'émotion. »

copyright Benjamin Nitot, www.nitot.org

Voilà donc le programme des réjouissances. Aux dernières nouvelles, le tournage sera encore en cours jusqu’à janvier. On aura donc largement le temps de vous en reparler d’ici là.